samedi 3 mars 2007

Des macarons sinon rien ! #3




Les macarons à la pomme caramélisée de Lilo

Récemment, en surfant sur le web, je suis tombée sur des blogs culinaires, parmi lesquels Cuisine Campagne. Et comme beaucoup d'internautes certainement, je suis restée scotchée devant les photos des macarons à la pomme caramélisée. Scotchée, fascinée, émerveillée, éberluée. Je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi beau dans ma vie. Pour moi, qui suis capable de contempler un macaron pendant des heures, ça a été un moment véritablement magique. Puis, c’est devenu une obsession : je voulais essayer moi aussi. Ce que j’ai fini par faire la semaine dernière.


Bon, comme je n’avais pas de matcha, j’ai utilisé du colorant vert (liquide), ce qui a donné un vert « chimique » beaucoup moins joli. Ca m’apprendra à faire de l’à-peu-près…

J’ai eu un peu de mal à décoller les macarons après la cuisson (12 min à 150 °C). En fait, ils ne devaient pas être assez cuits en dessous – finalement, pour mon four (un combiné multifonction), les indications de Pure Gourmandise (10 min à 175 °C) conviennent mieux, ce qui s’est vérifié par la suite.

Sinon, j’ai vaporisé le jus de betterave à quelques centimètres à peine des macarons. Au début, j’ai essayé à 30 cm, mais ça ne colorait quasiment rien. Ca dépend peut-être du vaporisateur… En tout cas, il m’a fallu au moins 4-5 pschitts par macaron.

En ce qui concerne les pommes, je n’ai pas trouvé ni de Elstar – c’est la saison ? – ni de reinettes. J’ai utilisé des Braeburn, qui me semblaient convenir assez bien. Et j’ai laissé la confiture avec les morceaux. Je crois que j’ai bien fait, parce que sinon, on ne sentait pas suffisamment le goût de la pomme.

Au bout du compte, ils étaient corrects au niveau du goût – sans plus – , mais quand même assez jolis, malgré le vert un peu trop flashy. De toute façon, ils n’auraient pas ressemblé aux pommes. Bref, je suis loin du macaron absolument PARFAIT de Lilo – à qui je rends hommage pour son idée de génie. Je ne suis pas sûre d’y arriver, mais je retenterai l’expérience très bientôt. C’est sûr et certain.


Macarons café, et caramel & beurre salé

Le lendemain, je n’ai pas pu m’empêcher de continuer dans mon obsession des macarons. J’ai choisi de faire des macarons café, le parfum préféré de ma mère et de celle de Crevette - qui m’avait donné la seringue à douille, et donc contribué à la réussite de mes macarons. J’avais aussi envie d’essayer ceux au caramel et beurre salé, toujours du site Pure Gourmandise – un site fantastique, avec plein de recettes de macarons avec plein de parfums, du plus classique (chocolat) au plus original (rose et litchi, Baileys, entre autres).

Pour les macarons au caramel et beurre salé, j’ai suivi la recette de Pure Gourmandise, à quelques différences près. Tout d’abord, je n’ai pas tamisé les poudres - par pure paresse, mais ça n’a pas été déterminant au niveau du résultat… Par ailleurs, j’ai dû bricoler un peu pour obtenir un caramel qui soit suffisamment épais pour souder les macarons. Comme je ne savais pas s’il allait s’épaissir en refroidissant, j’ai tenté deux choses un peu bizarres : j’ai d’abord essayé la fécule de pomme de terre délayée dans un peu d’eau – comme j’ai appris avec mon papa cuisinier – mais ça n’a pas marché. Après quoi, j’ai improvisé avec de l’agar-agar que je venais d’acheter, et comme on pouvait s’y attendre, le caramel a pris une consistance gélatineuse pas très ragoûtante, mais du coup, c’était parfait pour souder les macarons. J’avais l’assurance que ça ne coulerait pas.



Pour les macarons au café, j’ai utilisé la même base, à laquelle j’ai ajouté deux cuillérées à café de café soluble (style Nes). Pendant le croûtage, j’ai saupoudré les macarons avec un peu de cacao qu’on trouve dans les préparations pour cappuccino, pour faire joli.

Pour le fourrage, j’ai bricolé une crème au beurre au café, car je n’en avais pas trouvé de satisfaisante sur le net – je venais d’en essayer une qui avait totalement raté.

Ma crème au beurre au café (simplissime)

75 g de beurre mou
70 g de sucre (voire moins)
une tasse de café bien fort

Fouetter le beurre avec le sucre.
Verser progressivement le café en continuant de fouetter.

Je me demande si on ne pourrait pas d’abord faire fondre le sucre dans le café, et ensuite mélanger le café au beurre fouetté. Ca éviterait de sentir les grains de sucre croquer sous la dent – mais de toute façon, on ne les sent plus dans le macaron.


Je me suis retrouvée avec trois parfums de macarons, que j’ai rassemblés dans une boîte pour les faire goûter à ma famille :




8 commentaires:

Papilles et Pupilles a dit…

Moi aussi j'ai été émerveillée par les macarons de Lilo.

Mingoumango (La Mangue) a dit…

A Cathy :
Si tu aimes les macarons, tu finiras par surmonter ton blocage. En tout cas, mon expérience montre que ce n'est pas si difficile ;-)

LILIBOX a dit…

Bravo pour ces si jolis macarons !

Mingoumango (La Mangue) a dit…

Merci pour les compliments et encouragements !

Lilo : merci pour les conseils. Je ne suis qu'une pauvre citadine qui ne connaît rien à la campagne et qui ne sait pas toujours quand un fruit est de saison ou non (c'est grave, docteur ?).
En fait, j'avais déjà vu à la télé les macarons à la pêche de Christophe Michalak, mais je trouve le contraste vert-rose plus inattendu. J'étais HYSTERIQUE quand j'ai vu les tiens...

Anonyme a dit…

Je me reconnais dans tes trois phases: la première= biscuits aux amandes, la seconde= ils lèvent, m' enfin c pas l' ultra top, et enfin la dernière: ils sont beaux ET bons, toutes les fantaisies sont accessibles, on est des pro du macarons et c' est une satisfaction personnelle et gustative irremplaçable ;-) !! J' ai aussi été complétement émerveillée par les macarons de Lilo et les tiens sont très très ressemblants!

Anonyme a dit…

olala désolée pour toutes les fautes... Je me fais peur à moi -même ;-) !

Anonyme a dit…

tu es très critique envers toi même, moi je les trouve déjà drolement chouettes les tiens!

Bergamote a dit…

Oh qu'ils sont beaux !