Depuis l'été dernier, je suis littéralement obsédée par les macarons. C'est sans doute dû au film "Marie-Antoinette" de Sofia Coppola, très réussi sur le plan esthétique (pour le reste, c'est un peu léger). La vue de ces pâtisseries multicolores m'a marquée et ce, bien plus que je ne l'aurais soupçonné.
Quelques semaines après avoir vu le film, en feuilletant le livre de "Le chocolat de Christophe Felder", je suis tombée sur sa recette de macaron au chocolat. La photo m'a interpellée. Je me suis dit : "Et si j'essayais...?" Je dois avouer une certaine naïveté : à l'époque, j'ignorais totalement la difficulté de la chose, je ne connaissais ni Mercotte, ni le fantastique site Pure Gourmandise - auquel je voue à présent un culte absolu. Inconsciente que j'étais...
Je me suis donc lancée mais, autant vous le dire, sans suivre la recette à la lettre. Celle-ci recommandait de faire cuire le sucre avec de l'eau dans une casserole à 118 °C - c'est on ne peut plus précis. N'ayant pas de thermomètre, j'ai incorporé le sucre tel quel dans ma préparation. N'ayant pas de colorant alimentaire rouge - kesseke cette horreur ?! - j'ai fait ma préparation sans colorant ; de toute façon, le chocolat fondu donnait déjà suffisamment de couleur. N'ayant pas non plus de poche à douille, j'ai étalé les macarons à la cuillère sur mes plaques, en faisant des mouvements circulaires pour qu'ils soient ronds. J'ai mis au four immédiatemment. Et j'ai obtenu des macarons tout craquelés, sans collerette, un peu difficiles à décoller - la moitié de l'intérieur du biscuit est restée collée au papier sulfurisé. Mais bon, après les avoir rassemblés avec de la ganache chocolat, voilà ce que j'ai obtenu :
Ce n'était finalement pas trop mal pour un premier-essai-bidouillé-par-dessus-la-jambe. Les macarons étaient bien moelleux sous la croûte, fondants. Tous ceux qui les ont goûtés les ont trouvés bons.
Je ne vous donnerai pas la recette, car j'ai raté les deux tentatives suivantes. J'ai obtenu des macarons durs et cassants, avec plein de petits trous à la surface. Une horreur. Que faire quand on a cuit une plaque, que le résultat est catastrophique, et qu'il reste encore deux plaques à cuire ? Réponse : on les met quand même au four en espérant un miracle... qui ne se produit pas puisque j'obtiens un résultat identique pour les fournées suivantes. Il ne m'a pas fallu longtemps pour décider de leur sort : à la poubelle ! En cas de ratage, je suis sans pitié. Inutile de vous dire que je n'ai pas de photo de ces exploits. Je ne suis pas suffisamment maso pour immortaliser mes échecs.
Après cela, je n'ai plus jamais utilisé cette recette. De toute façon, ça me paraissait assez bizarre de mettre tant de chocolat fondu dans l'appareil à macaron. Ca ne le rendait pas un peu trop lourd ?
Autre conséquence de ces ratages, quasi-métaphysique : j'ai beaucoup douté. Ca m'a paralysée pendant des mois. Je n'ai plus osé en faire.
2 commentaires:
Moi, mon obsession, ce sont les macarons Adam, à saint Jean de Luz...
Bonjour! Tout dabord bravo pour votre blog!! Je suis tombé dessus et ne l'a plus quitté de la semaine^^
J'ai tenté votre recette et ça a donné ce genre de "biscuit" au prmier essai...puis j'ai re tenté le lendemain...et en discutant avec une amie je les ai laissés crouter 4heures....et ils étaient supers!! sauf que mon appareil était un peu "liquide" donc ils se sont trop étalés mais sans plus.... et aujourd'hui, sure de mon essai....la cata!!! rebelotte pour les biscuits tt craqués...pourtant j'ai une fois encore été très patiente pour le "croutage"^^....je suis de nouveau dégoutée d'en refaire...à quoi cela peut il etre dû selon vous??? MErci d'avance !!
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