jeudi 24 janvier 2008

Et la vraie vie reprit le dessus... (élucubrations et paniers repas)



Ce début d'année est un peu curieux. Je me surprends à tenir des résolutions... que je n'ai même pas prises (et ce n'est pas mon genre). Par exemple, laisser la vraie vie reprendre le dessus. Sur le blog, sur la thèse. Aller voir un peu ce qui se passe dehors. Pour autant, le quotidien reste le même et se résume en trois lettres : BNF.

Parmi toutes ces heures passées en salle de lecture, certaines sont un peu plus paresseuses que d'autres. Parfois, en levant les yeux de son écran d'ordinateur, on ne peut s'empêcher d'observer en détail ses voisins, ses voisines surtout : tenue vestimentaire, coiffure, affaires de travail, ordinateur utilisé, organisation de l'espace de travail (le mien, ordonné au centimètre près, révèle sans doute ma maniaquerie), etc. Il y a une semaine, je me suis demandée qui était cette fille si jolie, assise deux rangées plus loin... Avec son visage enfantin aux traits métissés (eurasienne peut-être ?), sa coupe de cheveux "boule" et ses courtes mèches plaquées sur le côté, je lui trouve un charme indéfinissable. Tout me plaît en elle, et chaque fois que je la vois, je me dis que j'aimerais lui ressembler...

Dans les allées et les couloirs, on voit défiler toutes sortes de spécimens bizarres. Le vieux croulant avec ses lunettes de chimiste jaunes fluo (une fois, il a failli s'étaler de tout son long en trébuchant sur une marche), la foldingue qui rit toute seule, la chieuse qui s'offusque parce qu'on lui refuse un document alors qu'elle en a déjà une bonne vingtaine entassés sur son bureau, l'inquiétante "silhouette giacomettienne" (la grâce en moins) à qui on offrirait volontiers un morceau de kouign amann, question de survie ; sans parler de ceux qui ne se lavent pas ou qui vident leur flacon de parfum sur eux. Parfois, on aperçoit aussi des ex-futures premières dames au milieu de toute cette faune.

En fin d'après-midi, alors que l'obscurité s'installe, un spectacle retient souvent mon attention : le bal des oiseaux au-dessus de la "forêt". J'observe avec fascination ces nuées d'étourneaux (ou moineaux ?) virevoltants, mais sans comprendre la signification de leurs mystérieuses chorégraphies.

Et puis, au milieu des divagations, il y a ce souvenir persistant : celui d'un visage.
A Helsinki, cela ne m'avait pas tant frappée. Cet été-là, en visitant l'Ateneum, j'avais remarqué les tableaux de Helene Schjerfbeck, ses autoportraits si singuliers. Mais leur force était, semble-t-il, diluée dans le reste de la collection permanente du musée (qui n'était pas sans intérêt, au contraire, j'avais beaucoup aimé certaines oeuvres de Hugo Simberg). A l'époque, je n'avais pas compris.
Il y a quelques semaines, quand j'ai pénétré dans la dernière salle de l'exposition consacrée à Helene S., la salle des autoportraits, j'ai été submergée par la force, la violence de ces visages (parfois simples taches de couleur elliptiques) déformés, grimaçants, qui disent la douleur, la vieillesse, la mort qui rôde. En levant la tête, j'ai aperçu cette phrase inscrite à l'entrée de la salle : "Ma vie est une tempête, c'est une chose que personne ne croira".
Et je n'ai pas su retenir mes larmes. Eva avait raison : on n'en ressort pas indemne.

Certains s'inquiéteront à la lecture de ce billet... Mais oui, je travaille aussi. Et pour ça, j'ai un carburant formidable : mes paniers repas.
J'ai remarqué qu'en l'espace de quelques mois, le bento était devenu furieusement tendance. Ca m'embête un peu, parce que maintenant, plus personne ne me croira si je dis que je suis plouc (en plus, je découvre que les baies de Goji, que ma maman me fait manger depuis... ben je ne sais plus, ça fait tellement longtemps... bref, je découvre que les baies de Goji aussi sont ultra-tendance, donc en fait, on peut être à la pointe de la mode sans le savoir - pour les foodistas qui ne veulent absolument pas passer à côté de ce produit hype, on en trouve facilement dans les supermarchés asiatiques, inutile de chercher sur internet). De toute façon, mes paniers repas ne sont pas des bento à proprement parler. Il leur manque une composante importante je crois : les petites fioritures kawaii, très mimi, mais dont la préparation est beaucoup trop chronophage à mes yeux. Or, le panier repas doit rester pratique avant tout...


Lentilles vertes, saucisse, carottes
Gaufrette rapportée d'Italie
Gâteau marbré choco-vanille
Orange
Thé vert aux sept agrumes



Poulet aux champignons (de ma maman)
Riz japonais
Clémentines
Gâteau rapporté d'Italie
Thé vert aux sept agrumes



Salade tiède de pommes de terre rôties
Salade d'aubergines ; carottes râpées, graines de tournesol
Pomelo chinois
Compote de pommes
Lebkuchen
Bouchée de frangipane aux éclats d'amandes
Thé vert Longjing



Jambon, beurre (baguette Monge : pas sur la photo)
Carottes râpées ; ?
Clémentines
Yaourt + confiture de framboises
Weihnachtskekse
Thé vert Longjing



Pousses de petits pois ; boulette "tête de lion" (de mon papa ; spécialité de Yangzhou)
Riz japonais
Clémentines
Berawecka
Butterballs
Thé Montagne Bleue



Torsettes, tomates confites, mozzarella
Sandwich au foie gras :-)
Pomme, clémentine
Mandelbärli
Sablés aux gouttes de chocolat de Michel et Augustin
Thé Montagne Bleue



Sandwiches jambon-beurre et concombre-fromage frais
Yaourt + sirop d'agave + poire
Clémentines
Chocolat noir praliné fondant Côte d'Or
Thé Montagne Bleue



Riz sauté
Kiwi, clémentine
Galette des rois
Café, Evian



Ebly (cuit au bouillon)
Légumes (idem)
Yaourt + sirop d'agave + mangue
Mandelbärli
Chocolat noir praliné fondant Côte d'Or
Clémentine
Thé Montagne Bleue



Carottes et lotus au vinaigre (de ma maman)
Inarizushi
Clémentine
Banane
Yokan (pâte de haricots rouges)
Thé vert Longjing


Et même avec ça, on n'est pas sûr de résister aux bourrasques qui balaient l'esplanade de la BNF les jours de tempête...

mercredi 16 janvier 2008

La galette d'une collectionneuse compulsive



Ca a commencé par les timbres. Quand j'étais petite, ma maman m'a légué sa collection de timbres chinois (qui était répartie entre un gros album à moitié rempli et une boîte à chaussures), et sans trop me poser de questions, je l'ai poursuivie. A ma manière : j'avais une approche très personnelle de la philatélie, car je recherchais non pas les timbres de (grande) valeur, mais juste de beaux timbres. J'achetais systématiquement les timbres de collection en plusieurs exemplaires (dont un pour moi), et je m'arrangeais pour qu'une personne complice (Crevette, L., ou P....) m'envoie son courrier avec les timbres que je lui fournissais. Quel cirque, quand j'y repense.
Mais ce n'est pas tout. J'ai aussi collectionné les images Panini (les Bisounours, Mon Petit Poney, Lady Oscar, Cat's Eyes, Jem et les hologrammes... non, je n'ai pas honte), les tickets de métro (jaunes, à l'époque), que je m'amusais à plier en petits bateaux, les pièces de monnaie étrangères, que j'entreposais dans un coffre-fort Picsou, dont j'ai encore le code (à ce propos, en 2002, je me suis beaucoup amusée à dénicher les pièces des différents pays de l'Euroland), les tickets de cinéma, que je conservais précieusement (par ailleurs, je consignais avec soin, dans un carnet du KHM offert par Crevette, les films que je voyais), les séries de figurines des Kinder surprise, les emballages de friandises et les jolis sacs plastiques (de musées surtout) rapportées de l'étranger, les petits carnets et les cahiers, les fèves (avec une préférence très marquée pour les santons et les fèves blanches toutes simples comme celles qu'on trouvait il y a vingt ans ; d'ailleurs, la galette des rois m'intéressait surtout pour la fève), les cartes postales culturelles (expos, pièces de théâtre, festivals, etc... les plus réussies étant celles du Forum des images, du Festival international du film de la Rochelle, ou de la MC 93 Bobigny ; la saison 1996-97 de l'Athénée est très bien aussi ; pour finir, dans la catégorie flyer, rien n'égale ceux de la Guinguette Pirate ancienne version)...

Selon toute vraisemblance, je suis atteinte de collectionnite aiguë.

Encore aujourd'hui, je ne sais pas résister devant un carnet qui me plaît (la collection, dont une partie est visible ici, ne cesse de grandir...), et je ne peux pas m'empêcher d'empiler sur mes étagères des magazines new-yorkais pour le simple plaisir d'avoir les couvertures.
Mais, ce qui me fait penser que j'ai progressé, c'est que je ne panique plus en voyant ma collection de fèves diminuer un peu chaque année depuis que je fais mes galettes des rois...



La semaine dernière, j'ai laissé filer deux billets de Gracianne, deux billets de Grand Chef, et beaucoup d'autres encore.
La semaine dernière, en me voyant plusieurs jours de suite manger des gâteaux non faits maison, mes copines de bibliothèque, K. et D., m'ont demandé si je n'étais pas... malade.
En fait, j'étais juste en pleine préparation psychologique pour affronter... la pâte feuilletée (la vraie, parce que la version express et facile, j'ai essayé, c'est bidon...).

Mon choix s'est porté sur la pâte feuilletée inversée, et pour me guider : Audrey (de Mets aventures). Je n'ai pas pris de photo durant la préparation, mais vous trouverez les petits schémas explicatifs que j'ai faits pour faciliter la compréhension et l'enchaînement des instructions, et qui m'ont été fort utiles.


Pâte feuilletée inversée de Pierre Hermé

Pour l'étape 1 (le beurre manié) :
80 g de farine T45
80 g de farine T55
380 g de beurre à température ambiante

Pour l'étape 2 (la détrempe) :
150 ml d'eau
1/2 c.c. de vinaigre blanc
2 c.c. de sel
180 g de farine T45
180 g de farine T55
110 g de beurre fondu puis refroidi

Préparer l'étape 1 (le beurre manié) :
Mélanger les farines et le beurre dans un saladier, jusqu'à ce que la pâte forme une boule.
Abaisser la pâte en un disque de 1 cm d'épaisseur (initialement 2 cm d'épaisseur, mais après passage au frigo, c'est quasi impossible à étaler - ça nécessite une force herculéenne -, alors je pense qu'on peut l'abaisser directement sur 1 cm d'épaisseur, sauf contre-indication majeure).
Filmer et réserver au frais au moins 2 heures.

Préparer l'étape 2 (la détrempe) :
Mélanger l'eau, le vinaigre et le sel dans un bol.
Dans un saladier, mélanger les farines et le beurre, puis verser l'eau petit à petit.
Abaisser la détrempe en un carré de 2 cm d'épaisseur.
Filmer et réserver au frais au moins 2 heures.

Au bout des 2 heures, sortir l'étape 1 et 2 du frigo.
Poser une feuille de papier sulfurisé sur le plan de travail, et le fariner légèrement.
Poser la détrempe au centre du disque (1) , et rabattre les bords comme suit (2-4) :


Abaisser ce carré, d'abord en tapotant au poing, puis en étalant en rectangle trois fois plus long que large au rouleau (1). Rabattre le quart inférieur vers le centre de la pâte (2). Faire de même avec le quart supérieur (3) pour que les bouts soient bord à bord. A la jointure, plier la pâte en deux en son milieu (4). C'est ce qu'on appelle un double tour (ou tour en portefeuille). Aplatir légèrement avec la main, filmer et réserver au frais pendant 1 heure au moins.


Au bout d'une heure (ou plus), poser la pâte sur le papier sulfurisé, pliure à gauche (pour se souvenir : penser à un livre), et faire de nouveau un double tour, puis au frigo pour 1 heure :


Au bout d'une heure (ou plus), poser la pâte sur le papier sulfurisé, pliure à gauche (1), abaisser en un rectangle trois fois plus long que large (2), rabattre le tiers inférieur (3), puis le tiers supérieur sur le tiers central (4) : il s'agit cette fois d'un tour simple. Filmer et réserver au frais entre 30 minutes et 2 heures.


Et, au terme d'un combat musclé, on obtient ça :



Cette quantité de pâte feuilletée m'a permis de confectionner d'abord une grande galette ; puis avec les chutes, j'ai pu refaire une deuxième galette ; et les chutes de cette dernière ont encore donné 3 mini-galettes. Après tout cela, il restait encore des chutes, mais j'ignorais si les chutes de chutes de chutes étaient encore utilisables (il semblerait que oui)...
Pour résumer, cela a donné :
- 2 grandes galettes (4 disques de 26 cm de diamètre environ),
- 3 mini-galettes (6 disques de 10 cm environ)

Pour les galettes, j'aurais pu varier un peu la garniture, mais la frangipane (ou crème d'amandes) classique étant ce que je préfère dans la galette, ç'aurait été quand même bête...

Galette des rois



pour 8 personnes

2 disques de pâte feuilletée (maison, si vous avez le courage. Ca vaut le coup)

Pour la crème d'amandes :
125 g de poudre d'amandes
85 g de beurre mou
85-90 g de sucre blond de canne
2 oeufs (en garder un peu pour la dorure)
1 c.c. d'arôme d'amande amère
2 c.c. de rhum (facultatif)
1 c.s. de crème fraîche

Pour la décoration et le folklore :
un peu d'oeuf (de la frangipane)
1 c.s. de lait
1 fève
1 couronne

Préparer la crème d'amandes (idéalement la veille) :
Dans un saladier, mélanger le beurre, la poudre d'amandes, et le sucre.
Ajouter les oeufs battus (en réserver un peu pour la dorure), l'arôme, le rhum et la crème fraîche. Bien mélanger et réserver au frais pendant une nuit (si la crème est bien figée, elle tiendra mieux au moment où l'on posera le disque de pâte feuilletée dessus et cela évitera les fuites).

Etaler un disque de pâte feuilletée sur un plat (ou une plaque) recouvert de papier sulfurisé.
Répartir la crème d'amandes sur la pâte feuilletée en laissant une marge de 1,5 cm.
Poser la fève (près du bord et en l'orientant comme un rayon du cercle)
Humidifier le bord avec un peu d'eau.
Recouvrir avec le deuxième disque de pâte feuilletée et souder le bord en appuyant bien avec le pouce.
Dorer la galette avec le mélange oeuf-lait, jusqu'à 0,5 cm du bord.
Mettre au frais pendant 30 minutes.
Préchauffer le four à 200 °C.
Dorer à nouveau la galette, et avec un couteau, dessiner des motifs (losanges, rosaces, feuilles, etc) et faire une petite fente au milieu de la galette.
Enfourner 20 minutes à 200 °C, puis 20 minutes à 180 °C. La galette doit être dorée.



Je n'aurai qu'une chose à dire : comment une telle quantité de beurre peut produire un résultat aussi aérien ?



P.S. : Si certains parmi vous sont en possession de flyers de la Guinguette pirate et sur le point de les jeter, par pitié faites-moi signe : je serai ravie de vous en débarrasser...

P.S.2 : Je suis très peu présente ces temps-ci (je parcours les blogs en vitesse sur Bloglines), et cela ne risque pas de s'arranger. Eh oui, c'est la vie.

lundi 7 janvier 2008

Un peu de douceur dans ce monde de brutes : des bâtonnets glacés Hello Kitty



Il paraît que le chômage baisse en France... Oui, c'est ce qu'on entend régulièrement dans les médias. Si vous voulez, je peux vous expliquer comment...

Admettons que vous soyez un chômeur ("demandeur d'emploi" en langage politiquement correct) nouvellement inscrit, disons depuis septembre.

Après votre inscription, on vous convoque pour un premier entretien avec votre conseiller personnel, par exemple le 17 décembre (la convocation arrive par courrier à peine trois jours avant, mais comme vous êtes au chômage et que vous n'avez que ça à faire, vous êtes forcément disponible 7 jours/7, 24h/24. Normal).

Le jour dit, vous vous présentez à l'entretien. Tout se passe bien.

Quelques jours plus tard, l'agence vous adresse un courrier signalant que vous NE vous êtes PAS présenté au rendez-vous du 17 décembre et que si vous ne vous manifestez pas RAPIDEMENT, vous serez radié des listes et ne pourrez plus prétendre aux allocations chômage.

Pour peu que :
- vous soyez un peu négligent,
- vous ayez oublié le courrier (non ouvert) au fond de votre sac,
- vous soyez parti en vacances (ce qui est très mal puisque vous êtes censé être disponible en permanence au cas on aurait subitement envie de vous convoquer),
- vous ne sachiez pas lire (il y en a certainement, des chômeurs analphabètes, je leur souhaite bien du courage...),
vous découvrez la catastrophe trop tard.

Résultat : pendant que vous trinquez à la nouvelle année, vous êtes radié des listes du chômage. Et ce par un mécanisme quelque peu kafkaïen.

C'est ainsi que les présentateurs des JT nous annoncent tous les mois que "le chômage a encore baissé ce mois-ci de 0,5 %... etc".

Si vous avez un peu de chance (vous avez oublié le courrier au fond de votre sac, mais heureusement, vous savez lire), vous réagissez à temps : coups de téléphone, courrier, etc. Mais, malgré le maintien de vos droits, on persistera tout de même à considérer que vous avez été ABSENT à votre entretien du 17 décembre, et que vous devez vous estimer heureux qu'on ne vous ait pas radié. Kafka, je vous disais...

Chômeurs en instance de radiation (c'est presque un pléonasme), étant donné votre chance actuelle, je ne saurais que trop vous déconseiller de vous lancer tout de suite dans la pâte feuilletée maison : ce serait tenter le diable. Qui sait si elle (la pâte feuilletée) ne vous jouera pas un mauvais tour elle aussi...? Pour le moment, contentez-vous des pâtes feuilletées du commerce (même si vous trouvez qu'aucune n'est vraiment satisfaisante) pour faire vos galettes des rois. Tant que vous n'êtes pas au RMI (ce qui pourrait arriver plus vite que prévu), profitez encore des galettes d'Augustine et de Pichard. Et puis, recyclez vos restes aussi : la soupe de haricots rouges fait de merveilleux petits bâtonnets glacés, presque comme en Chine... Certes, ce n'est pas la saison des glaces, mais vous n'allez pas faire les difficiles...

"Bâtonnets" glacés aux haricots rouges (hong dou/azuki)



un reste de soupe de haricots rouges, avec les grains (pas trop liquide)
un peu de sirop d'agave ou d'érable
des moules à esquimau

Si la soupe de haricots rouges est normalement sucrée, y ajouter un peu de sirop.
Remplir (proprement) les petits moules et les mettre au congélateur plusieurs heures (une nuit, c'est bien).

De quoi vous consoler des persécutions ANPEsques, et vous régaler en toute légèreté (après tout, ce n'est que de l'eau, avec un tout petit peu de sucre).
Ca peut même faire office de glace vaudou : imaginez que vous croquez les oreilles de votre méchant conseiller ;-)



Après quoi, vous lui bouffez un oeil... bon, je vous épargne les détails.

Voilà Liliy, tu as enfin la réponse à la question que tu m'avais posée il y a 10 mois pile (tu remarqueras ma rapidité).
Et merci encore pour ce que tu sais ! (j'ignore ce qui me vaut tant de gentillesse, alors qu'on ne se connaît pas... mais que c'est agréable !). J'espère qu'on aura l'occasion de déguster ces petites glaces ensemble un jour...