Depuis plusieurs semaines, je passe mes journées (ainsi que des bouts de nuit - ce qui explique certains mails nocturnes) dans les arbres. Si ce n'était la vague de chaleur actuelle, je ne me rendrais même pas compte que nous sommes en été, en période de vacances. Enfin si, je vois bien que les gens commencent à se dénuder, et qu'un certain nombre d'entre eux sont tout bronzés (alors que je reste blanche - et dodue - comme une boule de mozzarella). D'ailleurs, si on considère que j'ai rapporté des soldes un ensemble pull-gilet et une veste noire bien chaude, et vu les températures actuelles, je suis certainement mûre pour être internée en HP (auquel cas je souhaiterais être soignée par le docteur Patoumi, si possible. Mais je refuse d'être dans la même cellule que la fille à la taupe).
Pour ne rien arranger, je grille mes neurones par paquets de dix mille en dessinant des arbres et des tableaux dix fois trop compliqués, que mon chef arrive à simplifier en cinq minutes chrono (j'ai vu son cerveau en pleine réflexion, c'est impressionnant !). Apparemment, écrire une grammaire, ce n'est pas donné à tout le monde, a fortiori écrire la grammaire d'une langue étrangère... Mais, il y en a - suivez mon regard - qui n'ont peur de rien.
Même pas des douches glacées de la piscine, qui rendent écarlate comme une myrtille après un coup de chaleur.
Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai fait des pancakes ces dernières semaines, toujours selon la même recette. Un jour où j'avais des myrtilles sous la main, j'en ai parsemé sur des pancakes en train de cuire (juste après avoir versé la louche de pâte dans la poêle, et avant de cuire l'autre face).
Avec un voile de sucre glace, ça vous ferait presque pardonner à un poulet d'avoir cassé votre verre préféré, dont il ne reste plus qu'un exemplaire (en vérité, le verre est juste fendu, et je n'ai pas assisté au fendage en question... mais si ce n'est pas moi, ça ne peut être que lui : c'est logique !).
Mais ce que je préfère, c'est encore de les manger nature,
ou bien de les ajouter à mon yaourt du matin, où elles sont en bonne compagnie.
Au fait, j'ai retrouvé l'appétit.
Mais vous avez dû vous en apercevoir.
A suivre : du poulet et du cochon. Ou inversement.