samedi 30 juin 2007

Lili Marleen sur la Place des Vosges et salade de lentilles au saumon fumé




Je vous parlerais bien encore de Gettysburg, et du frisson qu'il me procure encore au bout de la 359ème écoute, mais vous n'avez sans doute pas envie de cela...

Il y a une semaine, j'avais un rendez-vous dans le Marais. Comme j'étais en avance d'une bonne demi-heure et qu'il faisait un temps radieux, j'ai déambulé dans le quartier, le casque sur les oreilles (inutile, je pense, de vous dire ce que j'écoutais à ce moment-là), et mes pas m'ont conduite au square de la Place des Vosges. Il y avait foule sur les pelouses : groupes d'amis assis en cercle, amoureux allongés en forme de T (la tête de l'un reposant sur le ventre de l'autre), ou solitaires, comme cet homme chauve qui savourait un cigare au soleil. Il y avait foule donc sur les pelouses, mais aussi autour et dans les bacs à sable. En passant près des bacs à sable justement, j'ai repensé à ce jour lointain de juin... 2000 ? 2001 ? bref, cette époque bénie d'avant-thèse où je pouvais errer à loisir dans Paris sans une once de culpabilité, j'ai repensé à ce jour, donc, où j'étais venue ressasser un tas de choses (heureuses et moins heureuses) dans ce square. Je m'étais installée sur un banc, près des bacs à sable, et tandis que je regardais les enfants jouer, mes pensées étaient parties loin, bien loin de là. Jusqu'au moment où j'ai remarqué cette femme, assise sur un banc, de l'autre côté du bac à sable. Une femme plus très jeune, aux traits fatigués, que j'ai mis du temps à reconnaître... mais oui, c'était bien elle : Hanna Schygulla, que j'avais découverte dans les films de Rainer Werner Fassbinder lors de mes premières années d'études.
Elle était donc là, devant moi. Dans une tenue peu élégante : débardeur flottant, longue jupe de gitane et les cheveux rentrés dans une espèce de turban. Elle était aussi flanquée d'un caddie de grand-mère. Pourtant... Je l'ai observée avec attention quand elle s'est levée pour partir, c'est avec une grâce infinie qu'elle a parcouru les quelques mètres la séparant de la sortie du square. Majestueuse, malgré le turban, la tenue de gitane et le caddie. Je suis restée bouche bée devant tant de classe.

La salade qui suit me fait un peu penser à Hanna Schygulla. Pas particulièrement séduisante au premier abord (vous savez, le caddie, tout ça...), mais très classe sous certains aspects, par exemple lorsqu'on en prélève une cuillérée. On dirait presque du caviar (enfin, je crois, je n'en ai jamais vu en vrai...).

Salade de lentilles vertes au saumon fumé


pour 2 personnes

1 verre de lentilles vertes du Puy
2 tranches de saumon fumé
1 échalote
qq brins de ciboulette
1 bonne c.s. de moutarde à l'ancienne
1/2 c.s. de vinaigre (aromatisé) à la noix
1 c.s. d'huile aux 4 graines (Monoprix)
sel
et poivre

Cuire les lentilles selon les indications données sur le paquet (une vingtaine de minutes environ).
Egoutter et laisser refroidir.
Hacher l'échalote, ciseler la ciboulette et couper le saumon en tout petits morceaux.
Mélanger la moutarde, le vinaigre et l'huile avec les lentilles.
Ajouter le saumon, l'échalote et la ciboulette.
Saler, poivrer et bien mélanger.

jeudi 28 juin 2007

De Persepolis à Vienne... à fleur de peau




La première fois que je suis allée chez mon poulet (chez "nous" à présent), j'ai tout de suite remarqué les planches de Persepolis scotchées sur un coin de mur des toilettes, au milieu d'un fatras de cartes postales, d'affiches et de planches de BD. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Marjane Satrapi, il y a cinq ans.

Les mots me manquent pour décrire le choc ressenti à la vision du film Persepolis, hier soir. Je ne saurais que dire, sinon que j'en suis sortie émerveillée et bouleversée. Comme après la lecture de Poulet aux prunes (qui aurait dû se trouver aux côtés de Calet et Bachmann dans le questionnaire littéraire).
Impossible de trouver le sommeil après tout ça, alors j'ai ressorti mes albums de Persepolis, une feuille de papier et des crayons, et j'ai dessiné fébrilement une partie de la nuit, pour évacuer le trop-plein d'émotion.

Ce film me parle et me touche au plus profond de moi-même. Le seul point commun que je partage avec Marjane Satrapi, c'est le fait d'avoir vécu à Vienne. Bien sûr, je n'étais pas en exil, je n'ai pas dormi dans la rue, ma situation matérielle n'était en rien comparable. Pourtant l'épisode viennois de Satrapi a réveillé en moi des souvenirs difficiles, inhérents à tout exil, je pense, qu'il soit volontaire ou forcé. Mais plutôt que de raconter les moments sombres et les dérives, je préfère vous parler encore et encore de tous les plaisirs de la vie viennoise. Comme ces rencontres avec ma copine Amandine au Café Diglas, autour d'une assiette de Kaiserschmarrn (= crêpe de l'empereur).

Kaiserschmarrn


pour 2 personnes

80 g de farine
1/4 l de lait (demi-écrémé)
2 oeufs, jaunes et blancs séparés
1 c.c. de sucre en poudre
1 c.s. de raisins secs (ou plus)
du beurre doux

Mettre la farine dans un grand saladier.
Incorporer le lait en plusieurs fois (en faisant attention aux grumeaux).
Ajouter les jaunes, le sucre et les raisins secs et mélanger.
Monter les blancs en neige ferme, puis les incorporer au mélange. On obtient alors une pâte un peu mousseuse.
Faire chauffer un peu de beurre dans une grande poêle à feu moyen.
Verser la pâte dans la poêle et laisser dorer la crêpe, puis la retourner (on obtient une crêpe très épaisse).
Quand la crêpe est à peu près cuite, la couper en petits carrés avec une spatule en silicone (à même la poêle).
Remettre un peu de beurre dans la poêle et faire dorer les morceaux de crêpe encore 2-3 minutes en remuant.
Verser dans une assiette, saupoudrer du sucre glace (à volonté) et déguster SANS ATTENDRE, tant que c'est bien chaud.



Traditionnellement, le Kaiserschmarrn est servi avec une compote de prunes/quetsches (Zwetschkenröster), mais n'importe quelle autre compote ou confiture fait aussi bien l'affaire. Pour ma part, j'ai choisi cette confiture chocolat framboise absolument démente :




De quoi vous regonfler à bloc.

Dessin : d'après une case du volume 1 de Persepolis.

mardi 26 juin 2007

Transe sur Gettysburg et cake aux épices (et au thé au jasmin)




Trois jours que j'écoute Gettysburg en boucle, trois jours que ce morceau ne me quitte plus. Sa mélodie m'accompagne dans mes activités, mes pensées, mes rêveries, à la maison et partout dans mes pérégrinations parisiennes : le casque sur les oreilles, je l'écoute dans la rue, dans les couloirs du métro, dans le bus, dans le train qui m'amène à la fac, sur les quais de la Seine. Je suis comme envoûtée par son rythme obsédant... et le manque se fait vite sentir quand je n'ai plus cette musique dans les oreilles.
Mon poulet était plutôt surpris quand je lui ai dit que j'aimais ce morceau de musique électronique (soft) : d'après lui, ça ne me ressemble pas. Il dirait que seules les "voix de filles" (Björk, Regina Spektor, Emiliana Torrini, Cocorosie, Catpower, etc) trouvent grâce à mes yeux, mais c'est oublier que j'adore aussi les voix on ne peut plus masculines de Tom Waits, Gaëtan Roussel, Neil Hannon ou Johnny Cash.
Quoi qu'il en soit, j'aurais difficilement pu passer à côté de Ratatat : notre appartement baigne constamment dans la musique. Mon poulet, avide de découvertes musicales, est toujours à l'affût des dernières nouveautés et de tout ce qu'il ne connaît pas. C'est simple : il est à la fois mon conseiller, mon fournisseur ("dealer" dixit mon amie Crevette) et mon encyclopédie musicale pour tout ce qui est rock, pop, indé, chanson. Avec lui, je sais que je ne manquerai jamais de musique, de cette musique qui me transporte, me donne la chair de poule, me console ou me rend euphorique comme c'est le cas avec Gettysburg...

C'est en écoutant ce morceau de Ratatat que j'ai préparé ce cake au thé au jasmin. Après avoir goûté celui au thé earl grey de S. Aoki à la Table Nomade, j'étais restée sur une envie de cake parfumé au thé. Pour celui-ci, je me suis très librement inspirée d'une recette de cake écossais. J'ai laissé infuser les feuilles de thé dans du lait froid comme l'a fait Clea pour son gâteau Lumière aux poires.
Le résultat est un gâteau moelleux et très léger, malgré la présence de beurre. Le parfum du jasmin est très subtil, sans doute masqué par les épices, c'est pourquoi j'y ai ajouté un glaçage au thé. Mais je pense que l'on peut sans problème, ou plutôt qu'il faudrait, augmenter la dose de thé au jasmin pour un goût plus prononcé...

Cake aux épices (et au thé au jasmin)


(pour un moule à cake de 20 cm de longueur environ)

2 c.s. de thé au jasmin
5 cl de lait froid
120 g de beurre
100 g de cassonade
50 g de poudre d'amandes
3 oeufs
1/4 c.c. de noix de muscade râpée
2/3 c.c. de cannelle en poudre
2/3 c.c. de gingembre en poudre
3 cl de rhum
1 sachet de levure chimique
100 g de farine T45
50 g de farine complète

Pour le glaçage :
sucre glace

qq c.c. de thé au jasmin

La veille : faire infuser les feuilles de thé dans le lait froid.

Préchauffer le four à 150 °C.
Travailler le beurre en pommade avec le sucre et la poudre d'amandes.
Ajouter les oeufs un à un, puis la noix de muscade, la cannelle, le gingembre, le lait et le rhum.
Ajouter enfin la farine et la levure en pluie tout en mélangeant.
Enfourner pendant 60 minutes environ.
Au bout de 55 minutes, préparer le glaçage : délayer du sucre glace avec un peu de thé au jasmin pour obtenir un mélange un peu visqueux (pas complètement liquide).
A la sortie du four, démouler le cake, le recouvrir avec le glaçage et laisser sécher.

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Edit du 27 juin :
Petite rectification, parce que je n'ai pas envie qu'on me colle un procès pour publicité mensongère : j'ai remangé un peu de cake ce matin, et je dois avouer qu'on ne sent plus le jasmin... C'est donc un demi-échec ("demi" parce qu'il est bon quand même, c'est juste qu'on ne sent plus le thé...).
Je rebaptise mon cake, parce que les épices sont finalement bien plus présentes que le thé.
Mais je ne m'avoue pas vaincue...

Edit du 30 juin :
Le parfum du jasmin est mystérieusement réapparu lors de la dégustation de la toute dernière tranche... Peut-être eût-il fallu manger ce cake rassis (après une semaine d'attente), comme il est de mise pour les cakes écossais ?


Sur la photo : oeuvre de Jörg Döring

samedi 23 juin 2007

Un oubli réparé, 7 révélations et des chocolate chunk brownies




Avant-hier, dans le questionnaire des 4, j'ai parlé de deux films de Wim Wenders, et j'ai complètement oublié un autre film de lui que j'aime autant que les deux autres. Alors voilà, je tenais à réparer cet oubli :

Alice dans les villes de Wim Wenders

Pour ce noir et blanc magnifique, et pour la mélancolie de la petite Alice... Un road-movie singulier. Dommage que ce film soit si peu connu...

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7 révélations

Sonia, Annellenor et Cathy m'ont taggée pour que je révèle 7 choses sur moi.
Allons-y :

J'adore les films où il ne se passe pas grand chose (un moyen détourné pour parler encore de cinéma ;-)), un des meilleurs exemples étant 71 fragments d'une chronologie du hasard de Michael Haneke (à ma connaissance, je suis la seule fan de ce film).

Je suis ce qu'on pourrait appeler une puriste des fruits. En général, je trouve dommage de les cuisiner alors que c'est tellement bon à manger tel quel (je dis bien : en général). Surtout l'abricot, que je trouve infiniment meilleur cru, nature (certains le savent déjà...).

J'ai la phobie des coiffeurs. A tel point que je n'ai plus mis les pieds dans un salon depuis des années et que je me suis résolue à me couper les cheveux moi-même (oui, je sais, ils ne sont pas très bien coupés, mais c'est un moindre mal comparé aux ravages que peut faire un mauvais coiffeur... et ce n'est pas une raison pour scruter ma coiffure si vous me rencontrez un jour...).
Dans cette thématique capillaire, une autre particularité : j'ai des cheveux blancs depuis l'âge de 4 ans.

J'ai peur des films d'horreur. Je n'en regarde jamais, je ne peux tout simplement pas : la vision de corps mutilés me traumatise à un point que vous n'imaginez pas (même si je sais que ce n'est pas vrai...).

Je m'abonne à des magazines rien que pour le plaisir de collectionner les couvertures, ou d'y découper des images (et les coller ensuite dans mes petits cahiers). (Les lire...? Ah oui, pourquoi pas ?)

Quand j'aime une chanson, je peux l'écouter sur le mode "Repeat 1" pendant des heures. Sans rire.

J'ai un mal fou à réussir les gâteaux au chocolat, qu'il s'agisse de fondant, de moelleux, ou de brownies. Dernièrement, j'ai lamentablement raté les "Bloomin' brilliant brownies" de Jamie Oliver himself (et pourtant, ce nom, quelle promesse !). Heureusement, je viens de vaincre cette malédiction, grâce aux Gâteaux de mamie, dont j'ai plus ou moins repris la recette de brownies. Les chunks noirs ont remplacé avec bonheur les noix habituelles, pour donner des brownies 100% chocolat (comme j'aime).

Chocolate Chunk Brownies



200 g de chocolat noir
60 g de beurre doux
60 g de beurre demi-sel
160 g de cassonade
3 oeufs
70 g de farine
120 g de chunks noirs

Préchauffer le four à 150 °C.
Beurrer et fariner un moule carré ou rectangulaire.
Faire fondre le chocolat (au micro-ondes ou au bain-marie).
Dans une jatte, fouetter le beurre et la cassonade jusqu'à l'obtention d'un mélange lisse.
Ajouter les oeufs un à un en mélangeant à chaque fois.
Ajouter progressivement la farine tout en remuant.
Verser le chocolat fondu et les chunks et mélanger.
Verser l'appareil dans le moule et enfourner pendant 30 minutes environ.
Laisser refroidir, puis découper les brownies.
(Au diable les régimes !)

(Bilan de la chasse de ce matin : 2 pigeons, d'un coup !)

vendredi 22 juin 2007

Pour la Fête de la Musique, je voudrais une tomate rebelle et un club sandwich




Au fil des années, je tends à devenir comme certaines, et à ne plus avoir du tout envie de sortir le soir de la Fête de la Musique. Et pourtant... Au milieu du vacarme ambiant, on peut dénicher de véritables perles.
En début de soirée, mon poulet et moi avons enfourché nos vélos et bravé la circulation automobile, les débuts de bouchons, pour aller écouter une petite chorale, sur une idée de mon amie Crevette. Une chorale au répertoire disons singulier, puisqu'elle s'est spécialisée dans les chants de lutte : La Tomate Rebelle ! (Quel nom !)



Quatre femmes, un homme, tous habillés en rouge et noir. Choristes amateurs, mais à l'enthousiasme communicatif !




Au programme : chants de lutte donc, français, italiens, espagnols, portugais, allemands... Avec les grands classiques, évidemment : Le temps des cerises, Bandiera Rossa, Bella Ciao... Et puis, j'ai eu la divine surprise d'entendre un chant que j'avais appris à l'école (vous savez, cette école extraordinaire dont j'ai déjà parlé...) et que j'adorais : Quand un soldat, de Francis Lemarque. Je n'ai pas pu m'empêcher de le chant(onn)er avec eux, moi qui ne chante jamais...



Une bien belle soirée. Nous n'avons pas regretté le déplacement...

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Pour finir, un sandwich tout bête, que j'aime faire quand on a des restes de poulet rôti (enfin, celui qui se mange... et non pas le mien, hein ?).

Club sandwich



Assembler :
tranche de pain de mie complet toastée, tartinée de moutarde
feuilles de salade (batavia, feuille de chêne, ou autre)
tranches de bacon grillé (croustillant)
rondelles de tomates
morceaux de poulet rôti froid
feuilles de salade
tranche de pain de mie complet toastée, tartinée de mayonnaise (ou de moutarde encore, pour les amateurs de sensations fortes)

Déguster sans tarder, tant que le pain est encore croustillant.

jeudi 21 juin 2007

Un questionnaire non respecté et un clafoutis aux cerises non orthodoxe




Apparemment, ce qui intéresse certaines personnes dans ce questionnaire des 4, c'est la partie cinéma, puisqu'elles m'ont demandé de parler de ma passion pour Woody Allen (pour l'un), des films que j'aime (pour l'autre). C'est donc parti pour un très long billet.

4 emplois que j'ai occupés dans ma vie

Serveuse (chez mes parents)
Je n'ai jamais été très douée pour ça... Je préférais rester derrière le bar pour préparer les boissons...
Assistante de français dans un lycée autrichien
Un prétexte pour partir un an à Vienne et revoir une personne chère...
Secrétaire-standardiste dans un cabinet d'assurances
Premier job d'été en dehors de la famille.
Thésarde & demi-ATER
Contrairement à ce que croient de nombreuses personnes de mon entourage, c'est un vrai boulot. Je suis payée pour.

4 + 4 films que je regarderai encore et encore (quand j'aurai fini ma thèse)
En fait, ces films se trouvent tous dans mon profil (impossible d'en sélectionner 4 seulement). Comme je le disais plus haut, ça va être un peu long.

Paris, Texas et Les ailes du désir de Wim Wenders

Paris, Texas est sans doute LE film absolu pour moi (bien que mes souvenirs en soient très vagues : je ne l'ai vu qu'une fois, il y a plus de dix ans). Nastassja Kinski y est bouleversante.

Et que dire du monologue de Bruno Ganz qui rythme les premières minutes des Ailes du désir : "Als das Kind Kind war..." (Quand l'enfant était enfant...)
(Encore un film...)

Dieu seul me voit de Bruno Podalydès

Vu à l'époque au cinéma Urania pendant la Viennale, et revu très récemment à la télé : j'ai adoré de la même façon les deux fois.
Parce que quand Albert Jeanjean donne son sang ou conduit une 4x4 qui n'est pas la sienne, c'est jubilatoire...
Même s'il n'est pas super glamour, j'avoue que je suis un peu amoureuse de Denis Podalydès (est-ce un hasard si mon poulet lui ressemble un peu, d'après ma meilleure amie Crevette...?)

Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch

Pour l'allitération du titre, pour le Paris mélangé et haut en couleurs, pour le pauvre Djamel, qui essaie de rester digne après s'être pris un râteau, et pour la scène finale où elle court, elle court, sur une musique qui donne la chair de poule...

Chungking Express et In the mood for love de Wong Kar Wai

Pour Wang Faye, qui se trémousse au son de California Dreamin'.

Pour Maggie Cheung, et tout le reste...

Depuis qu'Otar est parti de Julie Bertuccelli

Un film sur l'attente, l'absence, le mensonge... Les trois héroïnes sont touchantes, chacune à sa manière. Un film d'une poésie et d'une humanité rares.

Au loin s'en vont les nuages d'Aki Kaurismäki

Pour son atmosphère mélancolique et silencieuse, et pour cette jolie langue qu'est le finnois.

Conte d'automne d'Eric Rohmer

Ne serait-ce que pour l'interprétation de Marie Rivière...

Pas mal de films de Woody Allen

Avec une préférence pour Comédie érotique d'une nuit d'été (rien que le titre, tout un programme), Manhattan (ah, la petite voix de souris de Mariel Hemingway), Maris et femmes, Ombres et brouillards (ah, ce noir et blanc...), Coups de feu sur Broadway (ah, l'interprétation de Dianne Wiest...), Meurtre mystérieux à Manhattan, Anything else...

Les aventures d'Antoine Doinel

Mon préféré est Baisers volés (suivi de près par Domicile conjugal). J'adore Antoine Doinel en détective privé...

+ la scène du hublot dans Les hommes préfèrent les blondes, hilarante.

+ la scène du monologue d'Esther dans Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), si émouvante.

+ la scène de l'horloge dans Le mystère de la chambre jaune, à mourir de rire.

Bon, j'arrête là, sinon demain j'y suis encore...


4 émissions ou séries TV que je regarderai (et subirai) encore
Le magazine de la santé
Pour Michel (!) et Marina. A vrai dire, ces deux-là pourraient présenter n'importe quoi, je regarderais de toute façon.
Les maternelles
En fait, je ne la regarde plus depuis bien longtemps, mais j'adorais la version Maïtena !
Sinon, je subis beaucoup plus la télé que je ne la regarde vraiment, car je vis avec un vrai téléphage. En vrac : Téléfoot, Arrêts sur images, + Clair, L'hebdo ciné, Groland, Ce soir ou jamais, Stade 2, Toutaz, Intérieurs, L'album de la semaine, Les agités du bocal, Le zapping, Les Guignols, etc.

4 endroits où je suis partie en vacances
Lisbonne
Premier voyage en amoureux avec mon poulet (officiellement : avec une "copine"). Une ville magnifique, que nous n'avons fait qu'effleurer...
Pékin
Des vacances studieuses, en fait (cours d'été). Deux mois passés à arpenter cette ville immense, à visiter ses hutong (petites ruelles), ses parcs, ses temples...
Florence
Pour sa gastronomie, ses musées, ses papeteries, son Ponte Vecchio, ses vieux pavés...
La Corse
Il y a quelques années, nous avons fait le tour de l'île avec mon poulet et ses frères. Une île aux charmes infinis.

4 endroits où j'ai vécu
Paris 16ème, les premiers mois de ma vie (heureusement que nous n'y sommes pas restés).
Ivry sur Seine, où j'ai passé une enfance merveilleuse.
Klosterneuburg, près de Vienne, le temps d'une année scolaire, il y a presque dix ans déjà.
Plaisance, un quartier de Paris qui porte bien son nom...

4 choses que je fais quand je vais sur le net
Je consulte :
mes messageries (pour voir les gentils commentaires que vous me laissez ;-))
mon
compte bancaire (pour voir si je peux bientôt retourner à la Grande Epicerie ;-))
Bloglines
(et Blog appétit, mais de moins en moins...)
Libé
, Le Monde (parce que je ne pense pas qu'à manger ! quoique...)

4 mets que je ne mangerai jamais (même sous la torture)
Foie, cervelle, abats, etc.
La noix de coco
Les huîtres
Le durian

4 de mes mets favoris (que je mangerais à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit)

Le mapo doufu de mon papa
La viande de boeuf bien saignante, avec des frites bien grosses et pas trop dorées
La blanquette de veau, avec du riz bien sûr (en fait n'importe quel plat avec beaucoup de sauce, pour accompagner le riz)
Le cheesecake au citron et le clafoutis aux cerises

4 endroits où j'aimerais être en ce moment
Dans les îles Lavezzi
Au Temple de Confucius, à Pékin
Chez Diglas, à Vienne
Au Fischer Bräu, à Vienne


******

Pour clore ce long billet, la recette d'un de mes mets préférés justement.

J'adoooore le clafoutis aux cerises, mais je suis un peu difficile : j'aime moyennement le clafoutis qui a trop une consistance de flan, je le préfère nettement avec une texture entre le clafoutis et le gâteau. C'est donc tout naturellement que j'ai testé la base des petits gâteaux à la ricotta et aux fraises de Lilo, puisqu'elle met en avant cette texture. Grand bien m'en a pris, car c'est le résultat que je recherchais, enfin, il manque peut-être un tout petit peu de farine. Quoi qu'il en soit, grâce à Lilo, je tiens enfin ma recette idéale de clafoutis !


Le clafoutis aux cerises exactement comme je l'aime



500 g de
cerises
250 g de
ricotta
3
oeufs
150 g de
farine
100 g de
sucre en poudre
100 g de
cassonade
3 c.s. de
kirsch
jus d'1/2
citron
huile

Dénoyauter les cerises
(bon, calmez-vous, je sais que ce n'est pas orthodoxe, mais moi, les noyaux, ça me gâche tout le plaisir, alors je les enlève si je veux. Pour la technique, c'est ici).
Préchauffer le four à 190 °C.
Graisser un moule à manqué avec l'huile.
Séparer les blancs et les jaunes.
Fouetter vivement les jaunes avec les sucres.
Ajouter le kirsch, la ricotta et la farine, en mélangeant bien à chaque fois.
Monter les blancs en neige ferme avec le jus de citron et une pincée de sel.
Incorporer les blancs délicatement à l'appareil avec une fourchette.
Verser dans le moule et ajouter les cerises.
Enfourner environ 50 minutes (ça dépend du four et de la taille du moule).




mardi 19 juin 2007

Des cadeaux plein les valises et les zongzi de ma grand-mère pour la fête des bateaux-dragons




La semaine dernière, ma maman et ma grand-mère ont fait leur grand retour, après un mois et demi de vacances en Chine, et au Japon (pas pour ma grand-mère, qui est restée tout le temps en Chine, à la campagne). Les valises chargées de cadeaux, il va sans dire...

Quand nous étions petits, mon frère, ma soeur et moi adorions ces retours de voyage de papa ou maman. Pour nous, c'était infiniment mieux que Noël, car ils revenaient les valises pleines de trésors introuvables ici à l'époque : carnets, stylos, gommes, stickers, tampons, porte-monnaies, avec les petits personnages de Hello Kitty, Little Twin Stars (que nous prononcions "Litinstar"), ou My Melody ("Mi Melody"). De quoi provoquer l'hystérie la plus totale chez la plupart des petites filles !
Nos parents arrivaient toujours à l'aube, alors que nous étions encore au lit, et c'était à celui qui se lèverait le plus tôt pour avoir le privilège de découvrir et de choisir en premier ses cadeaux. En réalité, mon frère étant le seul garçon, il était assuré d'avoir ses cadeaux à lui, mais ma soeur et moi nous livrions à une bataille sans merci : nous nous précipitions sur les valises, à peine ouvertes, saisissant tout ce qui était à notre portée, nous nous arrachions les objets des mains, bref cela finissait souvent en bagarre (tirage de cheveux et plantage d'ongles dans la peau, ma grande spécialité). Et c'était presque toujours ma soeur qui l'emportait (normal puisqu'elle était plus grande et plus costaud que moi) : elle avait le nec plus ultra, et moi, je me devais me contenter du reste... Quand la bagarre n'avait pas été trop violente, il nous arrivait d'entamer des pourparlers pour échanger un morceau du butin contre un autre. Quand j'y repense, quelle histoire !
Aujourd'hui, bien que cela se fasse de manière plus civilisée, il est resté chez nous cet instinct qui nous pousse à choisir rapidement nos cadeaux lorsque l'occasion se présente à nouveau... Mais comme je n'avais pas de rivale cette fois-ci (ma soeur ayant rejoint nos parents là-bas une dizaine de jours et ayant pu acheter tout ce qu'elle voulait), j'ai pu faire ma sélection tranquillement...

A peine rentrée de ce long voyage, ma grand-mère s'est empressée de préparer des zongzi pour toute la famille : du riz glutineux enveloppé dans des feuilles de bambou, que l'on déguste à l'occasion de la fête des bateaux-dragons (le 5ème jour du 5ème mois du calendrier lunaire ; sauf erreur, c'est aujourd'hui !).
Les zongzi ont une histoire, que vous pouvez découvrir ici. Pour une présentation détaillée avec recette, allez voir .
Ils existent en version salée (fourrés à la viande de porc, aux saucisses chinoises, aux jaunes d'oeufs salés, etc), et en version sucrée (aux haricots rouges, graines de lotus, etc).
Mais mon papa et moi les aimons tout simplement nature, trempouillés dans du sucre. J'adore sentir le sucre craquer sous la dent...




En dégustant ce zongzi, je me retrouve transportée vingt-cinq ans en arrière, en train d'observer mon autre grand-mère (celle qui vivait avec nous et nous a élevés) pendant la confection de ces zongzi : assise près d'elle, je la regarde former son cornet, verser le riz dedans, plier la feuille, attacher solidement le tout en serrant la ficelle entre les dents, et répéter les mêmes gestes inlassablement...

Table Nomade




Dimanche après-midi.
Une brève parenthèse au milieu d'une journée marathon.
Merci Eva, pour ces douceurs et pour cet agréable moment.

dimanche 17 juin 2007

Deux salades pour une célibataire bordélique




Il y a du laisser-aller dans l'air...
Mon poulet est parti vendredi matin (en Lorraine, pour voir ses parents), et l'appartement ne ressemble plus à rien. Un vrai taudis. Vaisselle en pagaille dans l'évier et sur toutes les surfaces planes de la cuisine, linge archisec sur l'étendoir depuis trois jours, vêtements en vrac sur le lit pas fait, sur la machine à laver, sur ma chaise de bureau (au moment même où j'écris, cette pile, sur ma chaise, vient de faire "floc" en tombant par terre, ajoutant au bazar ambiant - bof, je ramasserai plus tard...), cadeaux de maman (tout juste rentrée de vacances) étalés sur le sol de mon bureau, commissions pas rangées, brownie raté d'il y a trois jours en train de sécher dans son moule...
Mon poulet, qui ne supporte pas qu'une chose traîne plus de cinq minutes à un endroit non approprié, aurait tout simplement une crise cardiaque (malgré son jeune âge) à la vue d'un tel chaos.

Enfin, chaos, oui... SAUF en matière culinaire :-)
Ce n'est pas parce que je me retrouve toute seule le temps d'un (long) week-end que je dois me morfondre devant un paquet de chips (fussent-elles des chips "sour cream" de chez Ikea) ou des nouilles instantanées japonaises (fussent-elles des Demae Ramen Spicy)...
Au contraire, je décide de me faire plaisir, et puis, il faut bien se donner un peu de courage pour faire le ménage avant qu'il ne rentre...

Salade de riz & 3 céréales anciennes



2 verres de riz thaï complet & 3 céréales anciennes (riz thaï rouge, épeautre, kamut)
1 tablette de bouillon de légumes
1 tomate
1 oignon nouveau
qq feuilles de menthe
qq feuilles de coriandre
4-5 c.s. d'huile d'olive
sel et poivre du moulin



Cuire le mélange riz & céréales selon les indications, avec la tablette de bouillon (15 min environ).
Rincer à l'eau froide et égoutter.
Couper la tomate et l'oignon nouveau en petits dés.
Ciseler les feuilles de menthe, de coriandre et la tige de l'oignon nouveau.
Mettre les herbes, l'oignon et la tomate dans un saladier.
Ajouter l'huile, saler, poivrer.
Mélanger avec le riz.



Cette salade de céréales est, plus ou moins, une variante du taboublé fraîcheur d'Adèle. Comme vous avez pu le constater, j'ai eu un vrai coup de foudre pour cette recette. J'ai bien fait d'utiliser ce mélange de riz & 3 céréales, c'est tellement bon que je n'ai pas de mot pour le dire... Et puis, que dire des jolies couleurs de cette salade...


Salade de crevettes de Maman Crevette


pour 2 personnes

une douzaine de crevettes cuites décortiquées
1 pamplemousse rose
1/2 à 1 pomme granny
1/2 avocat (mûr)
qq feuilles de salade
qq feuilles de menthe
qq feuilles de coriandre
4 c.s. d'huile d'olive
sel et poivre du moulin

Peler à vif le pamplemousse et lever les suprêmes (pour la technique, voir ici). Mettre dans un saladier.
Ajouter la pomme et l'avocat épluchés et coupés en petits morceaux, et les crevettes.
Ciseler les feuilles de coriandre et de menthe, couper (ou déchirer à la main) la salade, et ajouter au reste.
Verser l'huile d'olive, saler et poivrer.

Là, il s'agit d'une salade que j'ai pu déguster chez Papa et Maman Crevette, le jour de leur mariage (après trente ans de vie commune !), il me semble. C'est une improvisation à partir des souvenirs que j'en ai.
Soit on la sert en entrée pour deux personnes, soit ça fait un repas entier pour une personne (le dessert étant inclus dedans).

jeudi 14 juin 2007

Le blues du rez-de-jardin (et trois paniers repas)




Journées éreintantes à la Très Grande Bibliothèque.

Le matin, tout d'abord, se lever (affaire hum... délicate).
Déjeuner devant son ordinateur, pour gagner du temps (sans s'éterniser, mais en allant tout de même voir les nouveaux billets sur Bloglines et Blog Appétit, ainsi que messageries, blog perso, commentaires, compte bancaire, météo du jour, Le Monde.fr, Libé, etc).
Faire sa toilette et s'habiller (en changeant dix fois de tenue pour revenir finalement à la toute première).
Préparer son panier repas (en essayant de ne pas mettre la cuisine sens dessus dessous).
Téléphoner à la BNF pour reporter sa réservation d'une heure (parce qu'on est déjà en retard).
Prendre le bus (en essayant de ne pas se faire dégommer par les mémés à canne en quête d'une place assise).
Descendre du bus et passer devant le MK2 Bibliothèque (en regardant les horaires des séances, au cas où...).
Arriver à la BNF et descendre au rez-de-jardin (comme si on pénétrait dans les entrailles de l'enfer).
Aller directement dans la salle de détente pour déjeuner (parce qu'il est déjà l'heure de manger et que le ventre qui gargouille, de toute façon, ça dérange les voisins).
Se rendre à la salle de lecture et s'installer à son bureau (occupé par un malotru qu'il s'agit d'éjecter poliment).
Installer ordinateur, antivol, batterie, souris (sans oublier de verrouiller l'antivol, c'est mieux).
Aller chercher la dizaine de livres qu'on a réservés (dont on n'aura peut-être pas besoin, mais un bureau avec des montagnes de livres, ça fait plus sérieux).
Feuilleter tour à tour les livres (d'un air absorbé, en marquant une pause de 30 secondes à 2 minutes sur chaque page).
Mater l'écran de sa voisine (l'air de rien).
Ouvrir un document Word quelconque et fixer l'écran (en pensant à la recette qu'on va publier sur son blog le lendemain).
Faire une pause café (parce que c'est l'heure de la sieste et qu'il faut bien un café pour tenir le coup).
Retourner à la salle de lecture et commencer à travailler (en se disant qu'il n'y a plus que 3-4 heures à tenir).
Au bout de 45 minutes, faire une pause (parce que c'est l'heure du goûter).
En profiter pour téléphoner à son poulet, à sa meilleure copine, à sa maman (en leur disant qu'on travaille trop dur).
Retourner à sa place (après avoir papoté avec une copine thésarde qui est assise deux rangées plus loin et qu'on n'a pas vue depuis plusieurs mois).
Contempler son écran d'ordinateur (en se demandant pourquoi on s'acharne à vouloir terminer sa thèse, alors que la copine en question a abandonné la sienne et ne s'en porte pas plus mal).
Faire une pause pipi (parce qu'avec les litres de thé et/ou de café avalés, il faut bien soulager un peu sa vessie).
Se mettre enfin au travail (parce que c'est pas tout, mais la bibliothèque va bientôt fermer).

Bilan de la journée : 1 page et demie.

Pour tenir le choc durant ces longues journées de travail intensif, rien ne vaut un panier repas maison, bien garni.

Lunchbox #1

Guacamole
Rillettes de thon (maison)
Pain de mie complet toasté
Yaourt au sirop d'érable et noix de pécan
Petits gâteaux japonais
Pomme
Café et eau minérale


Lunchbox #2

"Taboublé fraîcheur" d'Adèle (Atelier Maggi du lundi 10 juin 2007)
Abricots et cerises
Yaourt aux framboises
Muffin aux pommes
Café et eau minérale


Lunchbox #3

Club sandwich (poulet rôti, bacon croustillant, salade, tomate, moutarde)
Purée de pommes (bio)
Framboises
Galette à l'épeautre et au chocolat noir (bio aussi)
Thé vert et eau minérale


(Lunchboxes inspirées des Bentoboxes de Food Freak)

Pour finir : mon fond d'écran, à la demande de Rosa (Rosa's Yummy Yums).


(Bilan de la chasse de ce matin : 3 pigeons !)

mardi 12 juin 2007

Des cahiers, une amitié envolée et une salade de pâtes (de Jamie Oliver, paraît-il...)




Dans mon précédent billet, je disais que j'avais arrêté de tenir un journal intime depuis assez longtemps. Ce n'est qu'à moitié vrai...









C'est plus fort que moi.

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Il y a quelques années, un ami très cher s'est envolé pour le Québec. Je n'ai jamais eu de ses nouvelles, je ne sais pas ce qu'il est devenu.
La recette qui suit est une des rares choses qu'il me reste de lui... Je crois qu'il la tenait de Jamie Oliver.

Salade de pâtes (de Jamie Oliver, paraît-il...)


pour un saladier

250 g de pâtes Conchiglie rigate (coquillages) (non cuites)
250 g de tomates cerises (une barquette)
1/2 (ou 1 petit) concombre
une dizaine d'olives noires dénoyautées, égouttées
2 gousses d'ail, hachées
une dizaine de feuilles de basilic, hachées
3-4 c.s. de vinaigre balsamique
5-6 c.s. d'huile d'olive
sel et poivre du moulin

Faire cuire les pâtes (al dente) et les rincer à l'eau froide. Réserver.
Couper les tomates cerises en huit (ou en quatre, si vous gonfle), le concombre en petits dés, et hacher les olives. Mettre le tout dans le saladier.
Ajouter l'ail, le basilic, le vinaigre balsamique, l'huile d'olive, le sel et le poivre, et mélanger.
Ajouter les pâtes, et bien mélanger.