lundi 31 décembre 2007
Des butterballs, des voeux et un petit cadeau
Cette fin d'année 2007 est placée sous le signe de la gourmandise, entre les repas de fêtes, les macarons Ladurée offerts par "Tontonton" et "Tatata", les bredele d'une fée alscacienne, et les truffes et mantecaos (la recette ! la recette !) d'une voisine de travail.
Comme si cela ne suffisait pas, j'ai trouvé le moyen d'y ajouter les butterballs de Mary, aperçus chez Béa (de la Tartine Gourmande). J'ai été incapable de résister devant ses photos...
Mary's Butterballs (sablés de Mary)
pour 27 butterballs environ
200 g de beurre doux, mou (initialement : 230 g ; j'ai beau adorer le beurre, dès que ça dépasse les 150 g je ne peux pas m'empêcher de diminuer les quantités, c'est plus fort que moi...)
100 g de sucre de canne blond fin
250 g de farine
125 ml de ganache au chocolat noir (ici : du chocolat noir à tartiner Pur Plaisir, qui était dans mes placards depuis un certain temps... Je l'ai acheté au Lafayette Gourmet, mais j'ai déjà trouvé du chocolat-miel de la même marque au Monoprix. Je suis sûre que le Nut Nut irait très bien aussi.)
du sucre de canne fin parfumé à la vanille
Travailler le beurre en pommade jusqu'à ce qu'il soit bien aéré (3 à 5 minutes, mais j'ai dû tenir moins longtemps).
Ajouter le sucre et une fois que la préparation est homogène, ajouter la farine de manière à obtenir une boule. L'envelopper dans du cellophane et la mettre au frigo pendant au moins 3 heures (par impatience, je l'ai mise 20-30 minutes au congélateur).
Prélever des petits bouts de pâte et former des boules de 2 cm de diamètre en roulant la pâte entre la paume des mains. Les placer au congélateur pendant 30 minutes.
Préchauffer le four à 180 °C (initialement : 190 °C).
Sortir les petites boulettes de pâte, les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et enfourner environ 12 minutes à 180 °C (initialement : 13-15 minutes à 190 °C), les bords doivent être à peine dorés.
Laisser refroidir les biscuits.
Les assembler deux par deux avec une noix de Pur Plaisir ou de ganache, et les rouler dans le sucre vanillé pour les enrober.
A déguster avec votre poulet enfin de retour à la maison.
A propos de plaisir, je vous en souhaite beaucoup pour l'année qui arrive.
Que 2008 soit joyeuse, douce et gourmande !
Pour finir, un petit cadeau pour vous remercier de vos visites toujours plus nombreuses : un calendrier gourmand bricolé avec les moyens du bord. Non pas que je me prenne pour une photographe (j'imagine que ça n'a pas grand intérêt pour les bloggeurs culinaires qui font leurs propres photos...), mais je trouvais que c'était une jolie idée de cadeau fait maison (j'ai d'ailleurs concocté une version 100% chocolatée pour ma chocoholique de soeur...).
Voilà, c'est tout. A l'année prochaine !
Mots-clés :
beurre,
biscuits,
butterballs,
chocolat,
pâtisserie,
Pur Plaisir
jeudi 27 décembre 2007
Foie gras, truffes au chocolat et lumières parisiennes
Je vais vous avouer une chose : je ne sais pas recevoir. Je sais encore moins préparer un repas de fête. C'est mal, je sais, surtout pour une bloggeuse culinaire. Elaborer un menu de A à Z, c'est une tâche qui m'angoisse et me fatigue - presque - autant qu'écrire un chapitre de thèse, si la comparaison vous parle. Pourtant, il serait temps que j'apprenne.
Ma contribution aux repas de Noël s'est donc limitée à de "petites" choses.
Tout d'abord un foie gras. Mon tout premier :-) Après des semaines et des semaines de tergiversation, j'ai fini par me lancer, sur les bons conseils de K., ma copine de bibliothèque (qui, de son côté, s'est lancée dans la confection de macarons pour Noël, avec succès j'espère).
Alors que je n'imaginais pas réussir un foie gras dès la première tentative, le résultat (au bout d'une semaine d'attente interminable... heureusement que j'avais acheté du foie gras pour patienter) a dépassé toutes mes espérances. J'en suis encore toute émue.
Foie gras en terrine d'après K.
1 foie gras de canard de 650 g environ
6-7 g de sel fin de Guérande (il faut compter 10 g de sel pour 1 kg de foie)
qq tours de moulin de poivre
3 c.s. d'alcool (ici : du porto ; ma tante conseille d'utiliser du XO)
Sortir le foie une demi-heure avant de le préparer, afin qu'il soit à température ambiante.
L'ouvrir en deux et le déveiner (bon courage... on peut le couper en petits morceaux pour être sûr de ne rien laisser).
Mettre les morceaux de foie dans un grand récipient, ajouter le sel, le poivre et le porto. Bien mélanger le tout et laisser mariner une heure.
Préchauffer le four à 120 °C et préparer un bain marie (dans un plat à four rectangulaire).
Mettre les morceaux de foie dans une terrine rectangulaire en tassant bien.
Poser la terrine (sans le couvercle) dans le bain marie et enfourner 35-40 minutes.
A la sortie du four, tasser un peu le foie gras, retirer le surplus de graisse à la cuillère, en laisser une fine couche qui recouvrira le foie gras.
Une fois le foie gras entièrement refroidi, le mettre au frigo (avec le couvercle) et l'y laisser au moins 4 à 6 jours (nous l'avons entamé à J+5, c'était très bien).
Déguster rapidement, car ce foie gras ne se conserve pas longtemps (je dirais une semaine maximum).
Ensuite, il y a eu des truffes au chocolat.
Des truffes toutes simples, avec deux enrobages différents. J'ai un peu honte quand je vois les recettes de truffes qui circulent sur la culinosphère, toutes plus originales les unes que les autres, et les miennes, tellement basiques (j'ai failli ajouter de la vanille, puis je me suis ravisée)... Il n'empêche... ma préférence va vers les choses les plus simples, et puis, j'ai dû les planquer pour éviter que mon frère et - surtout - ma soeur ne les dévorent avant tout le monde.
Truffes au chocolat toutes simples (recette de base)
pour une cinquantaine de truffes
350 g de chocolat noir
20 cl de crème liquide
20 g de beurre doux
Pour enrober :
- du cacao en poudre amer (Van Houten)
- du pralin en grains
Faire fondre le chocolat au bain marie (il ne doit pas être chaud).
Dans une petite casserole, porter la crème à ébullition et la verser sur le chocolat tout en fouettant vivement le mélange.
Ajouter le beurre coupé en petits dés, mélanger.
Laisser refroidir.
Mettre au frais pendant plusieurs heures, le temps que le mélange durcisse.
Prélever de petites noix du mélange chocolaté, les rouler dans le creux des mains pour former des boules, et les rouler soit dans du cacao, soit dans du pralin (avec ce dernier, bien appuyer pour faire adhérer le pralin).
Conserver au frais.
Enfin, des bûches (quatre, de petite taille). Mais les photos sont vraiment trop moches pour que je les mette ici...
Le soir de Noël, j'ai réussi à convaincre mon gentil papa de nous emmener, ma maman et moi, voir les illuminations sur les Champs Elysées (il nous en parlait depuis deux jours).
Paris by night sous la pluie. Une Tour Eiffel scintillante. Des clichés pris à la volée, à travers la vitre de la voiture. La pluie aussi peut être magique...
dimanche 23 décembre 2007
Joyeux Noël à tous !
Avec une pensée pour tous ceux qui sont seuls pendant cette période de fêtes...
Et un grand merci à une fille extra, qui vaut bien Mathilde. Ses douceurs sont tombées à pic pour réconforter la célibataire temporaire que je suis (pour la peine, je garde tous les bredele pour moi, gniark gniark gniark !).
mercredi 19 décembre 2007
Une promenade sur les marchés de Noël viennois et la saison du Punsch
Si vous faites le tour du Ring (le boulevard circulaire autour du 1er arrondissement) en tram, vous ne pouvez pas le louper. Le marché de Noël du Rathaus (l'Hôtel de ville) est le plus grand, le plus imposant, le plus visible. Les guirlandes lumineuses accrochées aux arbres (coeurs, bonshommes de neige...), la façade du Rathaus illuminée et décorée d'un calendrier de l'Avent vous signalent la présence d'un lieu important. Indeed (comme diraient les Anglais). Ce marché de Noël, qui s'étend sur l'esplanade du Rathaus, est ce qu'on pourrait appeler une "grosse machine". Commerciale, populaire et pas forcément très authentique. Pourtant, je lui trouve un certain charme avec ses illuminations et son sapin géant, quelque part il me rassure. Et puis, je ne sais pas résister à l'appel de Potato Jim (le stand de pommes au four), ni à celui du Beerenpunsch (Punsch aux fruits rouges), que je n'ai trouvé qu'à cet endroit. Pour atteindre le stand, il faut affronter la cohue, jouer des coudes : c'est que le Punsch se mérite. Et celui-ci vaut bien quelques efforts.
Enfin, vous quitterez le marché du Rathaus sous les regards de Molière, Shakespeare, Goethe, et autres grands dramaturges européens, qui vous observeront du haut du Burgtheater (le théâtre national) (et dire qu'il m'a fallu aller à Vienne pour rencontrer Molière...).
Un peu plus loin, du côté de Freyung, c'est un autre univers. Un mini marché de Noël. A peine deux, trois allées. C'est plus intime, plus confidentiel. On en fait vite le tour (pour peu qu'on ne s'arrête pas à chaque stand de décorations de Noël pour se constituer sa collection). Mais, on y remarque les mêmes attroupements autour des stands de Punsch. C'est normal : le Viennois carbure au Punsch durant le mois de décembre.
Si vous vous éloignez un tout petit peu du 1er arrondissement pour vous aventurer dans les petites ruelles pentues du quartier de Spittelberg (dans le 7ème), vous ne serez pas déçu. Le marché du Spittelberg est celui qui a le plus de charme, sans doute parce qu'il s'intègre bien au site, et les stands se poursuivent parfois jusque dans des petites cours intérieures. Allez chercher une galette de pommes de terre au stand de Kartoffelpuffer, vous pourrez y admirer une belle spirale de galettes. Et puis, rien de tel qu'un Punsch à l'orange bien fumant pour se réchauffer. Parce que malgré vos trois paires de chaussettes superposées, vos pieds sont désespérément gelés.
Après la visite du château de Schönbrunn (ce que je n'ai jamais fait, honte à moi), ou bien l'ascension jusqu'à la Gloriette par -5 °C (ce que j'ai en revanche pratiqué à plusieurs reprises), vous pourrez vous réconforter en faisant le tour du marché installé à l'entrée du château. Il s'agit d'un alignement de stands formant un rectangle ; c'est dépouillé, mais l'essentiel est là : je veux parler, bien entendu, du Punsch et des pommes au four (en fait, il y a bien plus de choses que ça sur les marchés de Noël, les gourmandises sont innombrables, mais je fais une fixation sur le Punsch et les patates). Ce jour-là, en dépit de l'heure matinale, nous nous étions rués sur le Punsch (qui s'imposait), et devant le four vintage Pickwick, notre curiosité l'a emporté : nous n'avons pu faire autrement que de goûter à ces pommes au four délicieusement décadentes...
Chaque année, notre sapin de Noël porte sur lui tous ces souvenirs...
Apfelpunsch (ou le Punsch un peu normand)
pour 2 mugs
1 sachet de thé noir
10 cl d'eau
50 cl de jus de pomme
1 c.s. de miel
1 bâton de cannelle
1 clou de girofle
8-10 cl de calvados
Faire chauffer l'eau et y faire infuser le sachet de thé.
Ajouter le jus de pomme, le miel, le bâton de cannelle (fendu en longueur avec la pointe d'un couteau), le clou de girofle, le calvados, et faire chauffer jusqu'à frémissement.
Laisser infuser dix minutes.
Servir dans des mugs rapportés de là-bas, pour s'y croire un peu encore...
D'autres recettes de Punsch :
Beerenpunsch (fruits rouges), un peu comme au Rathaus
Blutorangenpunsch (orange sanguine)
mardi 11 décembre 2007
Nostalgie viennoise et Weihnachtskekse
Tous les ans, c'est la même chose. Au mois de décembre, je me laisse envahir par la nostalgie la plus profonde (à l'opposé de celle de Natalia, météorologiquement parlant) : celle de ma période viennoise. Y repenser me déchire le coeur.
C'est simple, ma vie se découpe en deux parties bien distinctes : avant-Vienne et après-Vienne... sauf qu'aujourd'hui, d'autres divisions essentielles se sont rajoutées : avant-Poulet et après-Poulet ; avant-blog et après-blog (et sans doute d'autres à venir)...
Dans mon calendrier personnel, nous sommes donc en l'an 8 après-V.
Et, toujours dans mon calendrier personnel, le mois de décembre est autrichien.
Je me revois assise à mon bureau, face à la fenêtre, dans la grande pièce qui me tient lieu de chambre et de salon. De part et d'autre de mon bureau, des livres sont alignés sur le sol. Aux murs, j'ai scotché des affiches et des cartes postales, de peur que les murs blancs ne me rendent folle. A l'autre bout de la pièce sont posées deux valises dans lesquelles est rangée la plus grande partie de mes vêtements (car je n'ai aucune armoire), tandis que le reste est entassé pêle-mêle sur le canapé, à côté de journaux en cours de lecture. Je dors sur une chauffeuse dépliée, au niveau du sol. Mon chauffage est une machine à gaz dont la tuyauterie fait un bruit d'enfer, mais je finis par m'y habituer.
Ma cuisine est trop grande pour moi et mon four à gaz brûle toutes mes tentatives de gâteaux.
Mes seuls compagnons sont Yann, Jacques, Barbara... mais je suis bien dans cet appartement, et surtout, vivre à Vienne me ravit, malgré l'immense solitude.
Je rêvasse assise à mon bureau, je regarde la neige tomber en me réchauffant les mains sur un mug de thé aux fruits rouges. Je me dis que j'irais bien chez Diglas, mais comme je n'ai aucune envie de me faire courser par un Krampus dans les rues de Vienne, ce sera pour une autre fois. Et puis, je pense à ces biscuits de Noël apportés par certains profs du lycée et généreusement distribués aux collègues dans la Konferenzzimmer (salle des profs). Je découvre les traditions locales, et celle-ci me plaît tellement que je me promets de la suivre une fois rentrée à Paris (mais c'est encore loin, je n'en suis qu'à mon 3ème mois à Vienne). Pour l'instant, je n'ai que des Lebkuchen du commerce, fourrés à l'abricot et enrobés de chocolat, dont je ne me lasse pas.
Et puis, cette phrase aperçue sur une colonne Morris locale, tellement vraie pour moi :
Man kann einen Menschen aus Wien herausnehmen, aber nicht Wien aus einem Menschen.
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Lebkuchen (au chocolat)
recette tirée de là, plus ou moins
pour 60 Lebkuchen environ
310 g de farine de seigle
1 c.c. de bicarbonate de soude
175 g de sucre glace
1 1/2 c.c. d'épices pour Lebkuchen
3 petits oeufs
80 g de miel
Pour l'enrobage :
400 g de chocolat noir
100 g de beurre
Dans un grand saladier, mélanger la farine de seigle, le bicarbonate de soude, le sucre glace et les épices.
Ajouter les oeufs et le miel, mélanger et travailler la pâte jusqu'à obtenir une boule (au besoin, rajouter un peu de farine).
Préchauffer le four à 180 °C.
Sur un plan de travail fariné, abaisser la pâte sur 1/2 cm d'épaisseur, découper des formes à l'emporte-pièce, et les poser sur une (ou des) plaque(s) tapissée(s) de papier sulfurisé, en les espaçant de 2 cm au moins.
Enfourner 10 minutes (maximum) à 180 °C. Les Lebkuchen doivent rester moelleux.
Faire fondre le chocolat avec le beurre.
Avec une fourchette, tremper chaque Lebkuchen dans le chocolat, racler le surplus de chocolat en-dessous et poser sur un plat recouvert de papier sulfurisé.
Laisser sécher plusieurs heures.
(Certains ont été glacés à la manière des Zimtsterne, comme vous pouvez le voir en haut à gauche de la photo)
Les Lebkuchen sont meilleurs au bout de quelques jours.
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Zimtsterne (pas vraiment orthodoxes)
recette provenant d'un livre que je ne retrouve pas, et largement remaniée
pour 50 étoiles environ
200 g de poudre d'amandes
60 g de sucre en poudre
100 g de sucre glace
3 c.c. de cannelle moulue
160 g de farine
2 blancs d'oeufs
Pour le glaçage :
150 g de sucre glace
1 blanc d'oeuf monté en neige
1/2 c.c. d'extrait de vanille liquide
Dans un grand saladier, mélanger la poudre d'amandes, les sucres, la cannelle et la farine.
Ajouter les blancs d'oeufs et mélanger jusqu'à obtenir une boule.
Préchauffer le four à 150 °C.
Sur un plan de travail fariné, abaisser la pâte sur 1 cm d'épaisseur (maximum), découper des étoiles à l'emporte-pièce et les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Enfourner 10 minutes (maximum) à 150 °C.
Mélanger le blanc d'oeuf monté en neige avec le sucre glace et l'extrait de vanille.
Etaler le glaçage sur les étoiles et laisser sécher.
Normalement, je sais qu'il n'y a pas de farine, et que les ingrédients sont plus proches de ceux des macarons... Il n'en reste pas moins que ces Zimtsterne sont très bons, pas durs du tout, pour peu qu'on ne les surcuise pas et qu'on les conserve dans une boîte bien hermétique.
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Linzer Augen
recette provenant de là
pour 60 Linzer Augen environ
300 g de farine
200 g de beurre
100 g de sucre glace
2 jaunes d'oeufs
100 g de poudre d'amandes
zeste d'1 citron
2 sachets de sucre vanillé
une pincée de sel
1 oeuf (pour dorer)
Pour garnir :
confiture de fraise (ou autre)
Verser la farine dans un grand saladier, ajouter le beurre froid coupé en petits morceaux et mélanger du bout des doigts pour obtenir une poudre grossière.
Ajouter le reste des ingrédients et amalgamer le tout pour former une boule.
Envelopper la pâte et la mettre au frais pendant 30 minutes au moins (pendant ce temps, on peut préparer la pâte pour les Vanillekipferl).
Préchauffer le four à 180 °C.
Abaisser la pâte sur un plan de travail fariné, découper des formes à l'emporte-pièce et les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Sur la moitié des biscuits, découper un rond (avec un petit évideur à pommes par exemple).
Dorer les biscuits avec un oeuf battu.
Enfourner 10 minutes à 180 °C. Les biscuits doivent dorer légèrement.
Une fois cuits, garnir les biscuits avec un peu de confiture de fraise. Eventuellement, saupoudrer de sucre glace.
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Vanillekipferl
recette tirée de là, aussi
280 g de farine
100 g de poudre d'amandes
200 g de beurre
60 g de sucre glace
1 sachet de sucre vanillé
1 oeuf
Pour enrober :
sucre vanillé
sucre glace
Dans un grand saladier, mélanger la farine avec la poudre d'amandes et le sucre vanillé.
Ajouter le beurre froid coupé en petits morceaux et mélanger du bout des doigts pour obtenir une poudre grossière.
Ajouter le sucre glace et l'oeuf et amalgamer le tout en une boule.
Envelopper la pâte de film transparent et mettre au frais 30 minutes environ.
Préchauffer le four à 200 °C.
Prélever des bouts de pâte, former des petits boudins de la taille d'un doigt, les modeler en forme de croissants (parce que "Kipferl" veut dire "croissant", donc aucune raison de les faire en carrés ou en losanges. Sinon, autant appeler "étoiles" des biscuits ronds, ou inversement...) et les poser sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Enfourner 10 minutes à 200 °C.
A la sortie du four, passer chaque croissant dans un mélange de sucre glace et de sucre vanillé.
Cette année, j'ai fait les recettes dans cet ordre, qui me paraît optimal. Les premières fois, il me fallait quasiment 2 jours entiers pour tout faire. Aujourd'hui, en suivant cet ordre, 24 heures "suffisent".
Pour les conserver, je les stocke dans des boîtes en fer blanc, avec une lamelle de pomme pour les Lebkuchen et les Zimtsterne (ça permet de les garder moelleux, d'après le Fini's Feinstes). Mais de toute façon, ils sont distribués tellement vite que je n'ai pas vraiment à me préoccuper de leur conservation...
vendredi 7 décembre 2007
Quelques bricoles, en attendant mieux
Depuis mon retour de Venise, je cours désespérément après le temps.
En attendant un (très) long billet, qui viendra en début de semaine prochaine (si tout va bien), je vous laisse contempler une drôle d'agonie :
Oui, vous avez bien lu. Il s'agit bien d'UNE SEULE profiterole. Mais elle est GEANTE, et c'est LE dessert phare du 14 juillet (amoureux de la blanquette de veau, courez-y ; et puis leurs frites sont tip top).
On vous apporte la profiterole dans une assiette, puis la sauce au chocolat arrive dans une marmite et si vous êtes raisonnable, vous ne demanderez qu'une (demi-) louche, ce qui n'est pas notre cas évidemment (nous allons jusqu'à deux louches, même). On obtient alors ça :
Le résultat n'est assurément pas photogénique, mais diablement jouissif.
Après une telle orgie, il ne vous restera plus qu'à manger de la soupe pendant une semaine, par exemple l'une d'entre elles, ou bien la soupe d'Ase trouvée chez Clea. Elle est idéale pour les journées surbookées, car elle se prépare en un rien de temps et avec un minimum d'effort si l'on utilise des légumes surgelés (poivrons en petits morceaux, poireau et carottes en rondelles). La seule vraie tâche consiste alors à éplucher et couper deux pommes de terre, autrement dit, trois fois rien.
Pour la version express et simplifiée de la soupe d'Ase, il faut :
2 pommes de terre, épluchées et coupées en morceaux
1 bol de rondelles de carottes surgelées
1 bol de rondelles de poireau surgelé
1 bol de morceaux de poivrons rouge et vert surgelés
1 bol de lentilles corail
1 boîte de tomates pelées, avec leur jus (470 g)
1 tablette de bouillon de légumes (bio)
1 c.c. de cumin ou de curry
2 feuilles de laurier
sel
Mettre tous les ingrédients (sauf le sel) dans une casserole, couvrir d'eau, porter à ébullition et laisser cuire environ 30 minutes. Saler. Servir bien chaud.
(Je sais, on peut à peine appeler ça une recette...)
Mots-clés :
14 juillet,
carotte,
légumes,
lentilles corail,
poivron,
profiterole,
soupe
lundi 3 décembre 2007
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