samedi 19 mai 2007

Où il est question de balade à vélo et de cheesecake au citron




Hier matin, le soleil a pointé ses rayons. A l'heure du déjeuner, mon poulet et moi avons enfourché nos vélos pour une petite balade dans Paris, avec l'idée d'aller manger un falafel du côté de Saint Michel, et de nous rendre ensuite à sa librairie préférée (Parallèles).

Je ne me déplace quasiment jamais en vélo toute seule, parce que j'ai peur des voitures. Enfin, des automobilistes, pour être exacte. Je fais toutefois une exception pour la piscine (qui est à 20 minutes à pied, 15-30 minutes en bus, et 10 minutes à vélo) : je connais le trajet par coeur, les reliefs de la route, la durée des feux rouges, les points dangereux, ceux qui le sont moins, là où je peux accélérer, bref, je pourrais faire le trajet les yeux fermés. Autrement, je ne prends Armstrong (mon vélo) que si je suis accompagnée. Et dans ce cas, je négocie le trajet de la promenade avec mon poulet de façon à ce qu'il n'y ait pas de pente à gravir sur le parcours, parce que si vous me voyiez en train de grimper, vous comprendriez pourquoi... Les étapes de montagne du Tour de France, ça me fait mal, rien que les regarder (donc je ne regarde pas)...























Bilan : Une balade très agréable. En fait, le vélo, c'est drôlement bien... sauf quand on garde la marque du casque sur les cheveux tout le reste de la journée...

Pour me remettre de ces efforts, il m'aurait fallu une petite part de cheesecake comme celui-ci (malheureusement, il n'en restait plus : il datait du week-end dernier) :



J'ai écrit, dans un précédent billet, que j'étais psychorigide en matière de cheesecake, entre autres choses. Ce n'est pas tout à fait vrai. Même si je ne les aime qu'au citron (et sans coulis), je sais quand même faire preuve d'ouverture et de souplesse d'esprit en variant les fromages, ou la base biscuitée. Ou même les deux (soyons fous !).

L'appel du cheesecake est venu de : une vraie provocation, que je ne pouvais laisser sans réponse. Mais pour cause d'heure (assez) tardive, il m'a fallu composer avec ce qu'il y avait de disponible dans mon frigo et mes placards : un seul pot de ricotta au lieu des deux habituels, du Creme Goldessa (fromage à tartiner nature de chez Lidl, acheté sur les conseils de Mercotte ; c'est ce qui ressemble le plus au Philadelphia si j'ai bien compris) au lieu du Saint Môret, le tout en quantité légèrement insuffisante, mais bon.
Et quitte à tout chambouler, j'ai remplacé les spéculoos par des Annas Pepparkakor (biscuits aux épices achetés chez Ikea, parce que la boîte était jolie), et ajouté des gavottes émiettées.

Cheesecake crémeux au citron et aux trois biscuits

250 g de ricotta
400 g de Creme Goldessa (ou Philadelphia, ou Saint Môret)
2 c.s. de crème fraîche
4 oeufs
130 g de sucre
2 citrons
20 Annas pepparkakor
6 galettes bretonnes
2-3 gavottes
70 g de beurre fondu

(Ces quantités valent pour un moule à manqué de 22 cm de diamètre, mais vous pouvez le faire dans un moule un peu plus petit pour obtenir plus de hauteur)

Ecraser grossièrement les biscuits afin d'obtenir une poudre, mais pas trop fine (afin que la croûte soit un peu croustillante). Personnellement, je le fais au pilon et au mortier, sauf pour les gavottes, que j'écrase dans leur papier.
Mélanger avec le beurre fondu et tapisser un moule à manqué avec ce mélange (on recouvre préalablement le fond du moule avec du papier sulfurisé). Egaliser en tassant un peu avec le dos d'une cuillère. Mettre au frigo.
Préchauffer le four à 150 °C.
Dans un grand récipient, fouetter la ricotta avec le Creme Goldessa et la crème fraîche pour les détendre.
Incorporer les oeufs un par un, en mélangeant à chaque fois.
Ajouter le sucre.
Ajouter le zeste d'un, et le jus des deux citrons.
Mélanger, verser dans le moule et enfourner pendant 1 heure à 150 °C.
Laisser refroidir et mettre au frigo pendant 24 heures avant de déguster. Ne surtout pas manger tout de suite, le cheesecake se bonifie au fil des jours.

Verdict : ce cheesecake est encore meilleur que l'autre ! Plus crémeux, un peu moins granuleux, et surtout beaucoup moins lourd ! Je n'ai pas eu une seule fois la sensation d'estomac plombé malgré les quantités ingurgitées (matin, midi et soir pendant 2 jours :-)). Vous pouvez presque oublier l'autre recette.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime les cheesecakes qui ne plombent pas l'estomac, il faut que j'essaie ta recette, j'aime tellement ça!

Bergamote a dit…

j ai gouté celui de starbucks, chocolat blanc framboise, en fait il est très bon !
mais si tu n aimes que ceux au citron...

Anonyme a dit…

Je te dirais bien que j'aime pas les cheesecakes, mais non, en fait j'adore... donc forcément là, j'ai une subite envie de cheesecake qui risque bien de durer toute la journée, pff !(il pleut en plus, chuis pas aidée !)

Gracianne a dit…

C'esat marrant, je n'aime pas les cheesecakes, sauf ceux au citron. Va comprendre. Mais j'aime beaucoup tes photos de ce quartier fabuleux.

LILIBOX a dit…

tres chouette ton billet !
tu peux utiliser aussile frmage Nature de Leader price vendu chez Franprix .
Ilexiste une version allégée .
Cela fonctionne tres bien .

Annellenor a dit…

J'aime et le cheesecake et la jolie assiette !

Anonyme a dit…

Wow! Je suis impressionnée que ma photo ait inspiré une recette aussi gourmande! Pour ma part, je suis toujours à la recherche de la recette du mien, que j'ai égarée :-(

Anonyme a dit…

Mince!! les assiettes de mon enfance !
je ne sais pas où tu les a trouvées mais c'était les assiettes creuses préférées de mes parents pour leurs trois filles (moi j'étais celle de gauche !), et pour nous faire manger la soupe ils nous disaient qu'ils fallait qu'on puisse voir les trois filles au fond de l'assiette à la fin du repas ...
voilà pour l'anecdote, et sinon mon cheese cake est dans le four pour mes invités de demain soir, merci pour la recette !