jeudi 30 juillet 2009

Un été parisien, des fruits rouges et du thé glacé



(Je fais une pause dans mes billets japonais. Vous en avez peut-être assez...)

Un an déjà. Depuis les séances de piscine quotidiennes, les journées à la BN, à essayer de boucler une thèse, à papoter avec K. et D. (mes deux comparses de BN), à surprendre des lapins dans la forêt du rez-de-jardin.

Cet été, en attendant les vacances et les retrouvailles avec deux chouettes filles, je m'occupe.

Je cultive l'art de la lose.

Je fabrique de la gnôle.

Je m'extasie sur les fruits rouges...





... et sur mon yaourt chaque matin.






(Bon, j'arrête là)

Je me désintéresse des concerts de Paris Plages, qui n'ont malheureusement plus lieu au bord de l'eau (quel dommage...), mais sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Mon amour pour Bertrand connaît là ses limites.

J'essaie de remonter le moral à D. - qui se débat avec son directeur de thèse -, tout en sirotant un thé du Hammam glacé chez Exki, et deviens tout de suite dingue de ce breuvage.

Thé du Hammam glacé, citron et menthe (un peu comme chez Exki)



1 litre d'eau filtrée
3 c.s. de Thé du Hammam, dans un sachet à thé
1 petit citron jaune bio/non traité, coupé en rondelles
20 feuilles de menthe
3-4 c.s. de sirop de canne (ou d'agave)

Mettre les ingrédients dans une carafe, couvrir (avec du film alimentaire si l'on n'a pas de couvercle).
Laisser infuser au frais pendant 6 à 8 heures (je dirais minimum 4 heures).
Retirer le sachet de thé, filtrer et déguster très frais.



Pour découvrir d'autres thés du Palais des thés, c'est par ici. Leurs mélanges parfumés sont très bien pour faire du thé glacé.

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La prochaine fois, je reviens avec la seconde partie du voyage au Japon (il y a encore plein de choses). Si vous n'en avez pas marre.

mardi 28 juillet 2009

Tokyo (4) : Pérégrinations



Dans les rares moments de répit que nous laissa la pluie, nous eûmes l'occasion de découvrir autre chose que les magasins et le marché aux poissons.

Hama-Rikyu
Un jardin à deux pas du marché aux poissons, et dans lequel se trouve le point d'embarquement pour la "croisière" sur la rivière Sumida. Un lieu plein de contrastes : des soins intensifs à certains endroits, et une impression d'abandon et de nature sauvage partout ailleurs. Très curieux.
En attendant le départ du bateau, nous fîmes le tour du parc. Mon poulet échappa de peu à l'attaque d'un corbeau (oui, celui de la photo) et nous eûmes un moment de paix et de détente rare dans une maison de thé perdue au milieu de nulle part.














Asakusa
A l'arrivée de la croisière, le quartier d'Asakusa, dans le nord de Tokyo.
Nous visitâmes le temple Senso-ji - en travaux à ce moment-là, donc pas de photo -, et nous nous fîmes interpeler à la sortie par un Japonais, visiblement énervé, qui reprocha à mon poulet de sortir avec une Asiatique - comprendre : d'avoir privé un Japonais d'une femme...
Le déjeuner, dans une petite cantine du quartier, me réjouit au plus haut point. Assis au comptoir, face à la cuisine, nous pûmes observer tous les gestes et mouvements du chef qui préparait les soupes de nouilles à la chaîne. Magistral.










Yasukuni
Un lieu dont la visite me laissa un goût étrange... car c'est là qu'on honore les soldats japonais, criminels de guerre compris. Vu le contentieux avec la Chine et les récits de ma famille - notamment sur mon grand-père maternel qui, enfant, faillit être décapité devant sa mère par des soldats japonais -, difficile de rester indifférente aux hommages rendus aux militaires japonais du siècle dernier...






Yanaka
Le dernier jour, quelques heures avant de reprendre le train pour Nagoya, nous choisîmes de partir à la découverte du quartier de Yanaka, au nord de la ville. De Ueno, nous partîmes à pied, et de ruelle en ruelle, nous découvrîmes des petits temples et cimetières déserts, des chats indolents, des carpes volant dans le ciel - fête des enfants oblige. Et puis, je me réjouis à la vue des poteaux et des fils électriques quadrillant le ciel, comme partout ailleurs au Japon. Ce fut sans doute un de nos moments préférés à Tokyo.
Là aussi, déjeuner dans un petit boui-boui de quartier, où le son de la radio accompagna notre repas.























Comme pour nous narguer, le soleil daigna se montrer ce jour-là. Très brièvement.



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Fin de la parenthèse tokyoïte
Après trois jours d'averses quasi incessantes et de températures automnales, nous rentrâmes à Nagoya, non sans un certain soulagement. Fiévreuse, la gorge irritée, épuisée, je fus plus qu'heureuse de retrouver la maison de la famille N. L'atmosphère chaleureuse du foyer, la présence des petits, et le sukiyaki en famille réchauffèrent bien plus que mon corps ce soir-là. Mais mes ballerines avaient rendu l'âme.



lundi 27 juillet 2009

Tokyo (3) : Tsukiji shijo



Un matin, il fallut se lever à l'aube pour se rendre au marché aux poissons de Tsukuji.
Nous eûmes un véritable choc en arrivant. Un marché gigantesque, des centaines de chariots roulant dans tous les sens et à toute berzingue, une frénésie incroyable, et surtout : l'impression de voir tout le contenu de la mer déversé sur les étals.











































Une expérience que je ne suis pas près d'oublier.