jeudi 14 juin 2007
Le blues du rez-de-jardin (et trois paniers repas)
Journées éreintantes à la Très Grande Bibliothèque.
Le matin, tout d'abord, se lever (affaire hum... délicate).
Déjeuner devant son ordinateur, pour gagner du temps (sans s'éterniser, mais en allant tout de même voir les nouveaux billets sur Bloglines et Blog Appétit, ainsi que messageries, blog perso, commentaires, compte bancaire, météo du jour, Le Monde.fr, Libé, etc).
Faire sa toilette et s'habiller (en changeant dix fois de tenue pour revenir finalement à la toute première).
Préparer son panier repas (en essayant de ne pas mettre la cuisine sens dessus dessous).
Téléphoner à la BNF pour reporter sa réservation d'une heure (parce qu'on est déjà en retard).
Prendre le bus (en essayant de ne pas se faire dégommer par les mémés à canne en quête d'une place assise).
Descendre du bus et passer devant le MK2 Bibliothèque (en regardant les horaires des séances, au cas où...).
Arriver à la BNF et descendre au rez-de-jardin (comme si on pénétrait dans les entrailles de l'enfer).
Aller directement dans la salle de détente pour déjeuner (parce qu'il est déjà l'heure de manger et que le ventre qui gargouille, de toute façon, ça dérange les voisins).
Se rendre à la salle de lecture et s'installer à son bureau (occupé par un malotru qu'il s'agit d'éjecter poliment).
Installer ordinateur, antivol, batterie, souris (sans oublier de verrouiller l'antivol, c'est mieux).
Aller chercher la dizaine de livres qu'on a réservés (dont on n'aura peut-être pas besoin, mais un bureau avec des montagnes de livres, ça fait plus sérieux).
Feuilleter tour à tour les livres (d'un air absorbé, en marquant une pause de 30 secondes à 2 minutes sur chaque page).
Mater l'écran de sa voisine (l'air de rien).
Ouvrir un document Word quelconque et fixer l'écran (en pensant à la recette qu'on va publier sur son blog le lendemain).
Faire une pause café (parce que c'est l'heure de la sieste et qu'il faut bien un café pour tenir le coup).
Retourner à la salle de lecture et commencer à travailler (en se disant qu'il n'y a plus que 3-4 heures à tenir).
Au bout de 45 minutes, faire une pause (parce que c'est l'heure du goûter).
En profiter pour téléphoner à son poulet, à sa meilleure copine, à sa maman (en leur disant qu'on travaille trop dur).
Retourner à sa place (après avoir papoté avec une copine thésarde qui est assise deux rangées plus loin et qu'on n'a pas vue depuis plusieurs mois).
Contempler son écran d'ordinateur (en se demandant pourquoi on s'acharne à vouloir terminer sa thèse, alors que la copine en question a abandonné la sienne et ne s'en porte pas plus mal).
Faire une pause pipi (parce qu'avec les litres de thé et/ou de café avalés, il faut bien soulager un peu sa vessie).
Se mettre enfin au travail (parce que c'est pas tout, mais la bibliothèque va bientôt fermer).
Bilan de la journée : 1 page et demie.
Pour tenir le choc durant ces longues journées de travail intensif, rien ne vaut un panier repas maison, bien garni.
Lunchbox #1
Guacamole
Rillettes de thon (maison)
Pain de mie complet toasté
Yaourt au sirop d'érable et noix de pécan
Petits gâteaux japonais
Pomme
Café et eau minérale
Lunchbox #2
"Taboublé fraîcheur" d'Adèle (Atelier Maggi du lundi 10 juin 2007)
Abricots et cerises
Yaourt aux framboises
Muffin aux pommes
Café et eau minérale
Lunchbox #3
Club sandwich (poulet rôti, bacon croustillant, salade, tomate, moutarde)
Purée de pommes (bio)
Framboises
Galette à l'épeautre et au chocolat noir (bio aussi)
Thé vert et eau minérale
(Lunchboxes inspirées des Bentoboxes de Food Freak)
Pour finir : mon fond d'écran, à la demande de Rosa (Rosa's Yummy Yums).
(Bilan de la chasse de ce matin : 3 pigeons !)
16 commentaires:
que tes lunch boxes sont sympas !!
J'en regretterai presque de ne pas manger au bureau ;)
J'aime tes lunchboxes. Elles sont jolies...
Merci de m'avoir laissé admirer ton fond d'écran avec ses belles photos!
Trop rigolo de te lire et très agréable:c'est quoi le sujet de ta thèse?
Tes lunch box sont très appétissantes!
Sympa comme tout ces lunch boxes...bon courage!
Faut vraiment qu'on se fasse un pique-nique, ils sont trop beaux tes bentos.
Et merci de nous faire penetrer dans l'univers mysterieux de la BNF. Le coup de l'antivol, je n'y aurais jamais pense.
A part ca, faut que tu t'entraines, seulement trois pigeons?
Quand je passais de longues heures à Cujas (il a déjà tellement longtemps !), j'y allais tôt (pour avoir une place), je sortais à l'heure du déjeuner et je grignotais en buvant un thé rue Mouffetard .... Petite nostalgie même si je suis contente d'avoir fait un bout de chemin, depuis ...
Tes boîtes sont vraiment belles, ça ferait pique niquer les plus irréductibles!
ça alors, je ne connaissais pas ton blog! Je viens grâce à Graciane, et Je vais de suprise en surprise. Je rêve ou tu écris ton journal en anglais? Moi aussi! Bon j'arrête de faire la copine et je note les entrecôtes marinées. Salut!
Tres sympa tes lunchboxes. Bon courage pour ta thèse.
L'idée de la lunchbox, j'ai toujours aimé. Seulement voilà, je manque d'idées ... Les tiennes vont pouvoir m'aider !
Bises
Hélène
Quelle journée bien remplie ! Travail et lunch compris ! ;o)
Et tellement appétissantes... Huummmm !Miam ! Miam !
Tiens c'est bizarre je t'avais mis un commentaire il a disparu!
Je disais donc un truc pas intéressant, en fait, de toute façon.
Voilà qui est feue Julia Child:
http://en.wikipedia.org/wiki/Julia_Child
J'ai vu des vidéos d'elle sur internet, c'est une sorte de Maïté couleur locale. On se croirait un peu dans un épisode de "Ma sorcière bien aimée"!
Au fait j'ai oublié d'ajouter ton nom sur ma liste de gens pour les petites questions, alors que j'en avais l'intention, alors si tu veux parler de ta passion pour Woody Allen, tu peux! ;o)
ok, voilà le commentaire perdu:
ah tiens ça me fait penser à ma femme et sa copine, quand elles vont faire semblant de bosser: cappuccino sans sucre, dépôt des affaires, les bouquins, cappuccino sans sucre, lecture de bibliographie, quelques notes, cappuccino sans sucre, photocopies, rencontre de monsieur Cambrez, cappuccino sans sucre avec monsieur Cambrez, revues cherchées au magasin, rangement, départ à la cafèt.
Mais c'est fou comme on s'y croirait ! Je me revois réviser mes partiels (un moindre exercice comparé à une thèse) ... je n'ai jamais aimé manger à la bibliothèque ou au bureau, mais là, tu me donnes envie avec ces bons petits gueuletons. Allez, courage : la prochaine fois, t'en dégommera plus des pigeons ;-)
On fait comment pour laisser un commentaire chez toi ? Comme Grand Chef je suis bavarde et j'avais laissé une sacrée tartine... Pour faire bref : la BnF, tout un poème... ça se mérite ! En souffrant ! Alors mieux vaut emporter sa lunch box pour la survie (les tiennes mettent l'eau à la bouche) que faire la queue 20 minutes pour une médiocre pitance à l'unique cafétéria du rez de jardin (si on n'a pas de chance on se trouve dans la salle de lecture la plus éloignée, en plus il y a 10 minutes de marche). Ou, pire, ressortir de l'antre du diable (mais ça permet de voir la lumière du jour...) : c'est à dire rendre ses piles de livres en banque de salle, débrancher, arrêter et emporter l'ordinateur ou revérifier que l'antivol est bien verrouillé, déclarer sa sortie temporaire sur les bornes ad hoc (temporaire et pas définitive, malheureuse !), franchir un portillon, un tourniquet, remonter 50 m de dénivelé sur deux escalators qui ne marchent pas toujours, ne pas se faire écraser entre deux portes de 500 kg, retourniquet, trouver son ticket de vestiaire, récupérer son vestiaire, retourniquet ou porte tournante, reescalator qui ne marche pas (ah non celui qui monte ça va, c'est celui qui descend qui ne marche jamais), ne pas tomber d'inanition sur l'esplanade ventée et glissante (s'il pleut surtout), redescendre les dizaines de marches sans se faire une entorse, et ... chercher une cantine pas trop bondée, pas trop dégueu, pas trop chère. Et après s'être sustenté, refaire le tout en sens inverse (avec en prime le contrôle du sac à l'entrée). VIVE LA LUNCH BOX MODELE "SURVIE A LA BNF" !! (Natalia t'avais dit que t'écrirais pas une tartine ???) Allez, courage à la thésarde, çà vaut quand même le coup de finir... tu organiseras le pot de thèse du siècle !!
Ah oui, j'avais oublié les portes à 500 kg... Depuis le temps, je devrais avoir les bras plus musclés que ça...
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