mardi 20 janvier 2009

What's up, doc ? (billet fleuve, bolognaise et cake à l'orange)*



* Ne cherchez pas de logique dans le titre, ni dans le billet : il n'y en a pas.
Je suis d'une impolitesse sans nom. Je n'ai envoyé de voeux à personne pour la nouvelle année. D'habitude, je fais ça très bien, et de façon très organisée (dès début décembre, je dresse une liste des destinaires (une vingtaine), je vais faire ma provision de cartes de voeux chez WHSmith, je vais embêter les guichetiers de la Poste pour avoir des timbres de collection, je dresse un planning pour l'expédition des cartes - en fonction de la destination -, j'écris mes cartes, je les envoie en suivant mon planning, de telle sorte qu'elles arrivent à peu près en même temps, etc... C'est toute une histoire...). Mais cette année, rien. Parce qu'en fait, j'ai décidé de boycotter 2009 (je vous expliquerais bien pourquoi, mais ça risquerait d'être un peu long...).

Si vous voulez la vérité, la thèse, ce n'est rien. Ce n'est rien du tout comparé au gouffre vertigineux qui lui succède. Le temps, qui semblait figé pendant les années de thèse, reprend son cours, et toutes les échéances (mariage, maternité, travail, etc) que l'on repoussait d'un revers de la main grâce à cette excuse béton qu'est la thèse, ressurgissent en choeur : il est grand temps de rentrer dans le rang.
Est-ce cela, devenir adulte ? Et si, comme Nora, j'étais une sorte de poupée évoluant dans un environnement surprotégé ? (d'ailleurs, que devient-elle une fois qu'elle a décidé de prendre sa vie en main ? Par curiosité, je suis allée voir ce que Jelinek a imaginé : ce n'est pas très réjouissant...)

Alors voilà. Depuis la soutenance, je m'efforce de trouver une réponse à ces questions fondamentales : qui suis-je ? où vais-je ? où cours-je ? Pour agrémenter ma réflexion, je me promène, beaucoup. Je parcours Paris en tous sens.



Avec quelques haltes gourmandes. Notamment un moment tout à fait délicieux à la Charlotte de l'Isle, un salon de thé de poche situé sur l'île Saint-Louis (je ne devrais pas vous en parler, parce que c'est suffisamment minuscule comme ça, alors si je commence à rameuter du monde, je ne trouverai PLUS JAMAIS une table de libre).







J'y ai dégusté une surprenante et exquise Tartatou, dont la caractéristique principale est que vous ne pouvez déterminer avec précision ce qu'elle contient. Tout ce que je puis dire, c'est que quand vous avez fini votre part, vous avez juste envie d'une autre part...



Ce qui vous retient de reprendre une part de Tartatou, c'est le chocolat chaud de madame Charlotte (en vrai, elle ne s'appelle pas comme ça, mais je ne suis pas sûre d'avoir le droit de divulguer sa vraie identité sur ces pages), un des meilleurs de la Terre entière (et, croyez-moi, je suis difficile en matière de chocolat chaud).



Et puis, j'ai été attendrie par leur vaisselle miniature : on a l'impression de jouer à la dînette. C'est absolument ravissant.



J'ai aussi repris le chemin des salles obscures. Un vendredi soir, en sortant du Cosi, où nous avions dévoré (lui) une Ines et (moi) une Perfide Albion (des sandwiches confectionnés avec un pain plat à l'huile d'olive sortant tout juste du four... Ce pain est une merveille. Coupé en bandelettes, il accompagne aussi leurs soupes du jour, que je prends souvent pour un déjeuner sur le pouce. J'allais oublier : leur cheesecake new-yorkais se défend pas mal du tout, et il existe également une version sucrée du sandwich : le cosi au nutella, une invention du diable, pour sûr...), nous sommes passés devant un traiteur italien : j'y suis entrée, j'ai demandé une grosse tranche de pancetta, payé, glissé mon butin dans mon sac, puis nous nous sommes hâtés vers le cinéma, car la séance de Two Lovers allait commencer.
Deux heures et demie plus tard, tandis que nous parlions du film dans le métro qui nous ramenait chez nous, j'étais surprise de constater que nous étions en total désaccord sur la façon de voir le dénouement : un moindre mal pour lui, une résignation désespérante pour moi. Pour changer de sujet, j'ai sorti de mon sac le morceau de pancetta. Le sourire aux lèvres, je lui ai expliqué que la pancetta allait entrer dans la composition d'une sauce bolognaise qui mijoterait longtemps, longtemps, qui embaumerait la cuisine et chasserait momentanément l'odeur persistante de peinture... La lecture du journal de Nigel (offert par une amie qui commence à bien me connaître) m'en avait trop donné envie...


Ragù alla bolognese (basée sur celle de Gracianne et un peu sur celle de Nigel)



pour 5-6 personnes

400 g de boeuf haché
2 oignons
2 carottes
10 cm de branche de céleri
2 gousses d'ail
2 feuilles de laurier
100 g de pancetta
1 verre de vin rouge
800 g (2 boîtes) de tomates pelées, concassées
2 c.c. de concentré de tomates
sel, poivre, 1 pincée de piment
thym, romarin
huile d'olive

Peler carottes, oignons et ail. Les hacher finement, ainsi que le céleri et la pancetta.
Faire revenir, dans un fond d'huile d'olive, très doucement, carottes, oignons, céleri et feuille de laurier.
Au bout de 10 minutes, ajouter la pancetta, et cuire encore 10 minutes en ajoutant l'ail en fin de cuisson.
Monter le feu et ajouter le vin rouge.
Laisser évaporer 1 minute, puis ajouter les tomates, le concentré de tomates, le thym, le romarin, sel, poivre et piment.

Pendant ce temps, faire revenir la viande hachée dans un peu d'huile et de beurre. Saler, poivrer.
Une fois la viande cuite, l'égoutter et l'ajouter à la sauce tomate.
Bien mélanger et laisser cuire à feu très doux pendant au moins 2 heures, jusqu'à ce que la sauce soit bien dense. Rajouter au besoin un peu d'eau en cours de cuisson.

Déguster avec des spaghetti De Cecco al dente (ou mieux, des pâtes fraîches maison).




En lisant le journal de Nigel, j'ai aussi eu envie de son cake à la marmelade d'orange du 7 janvier. Par un heureux hasard, Patoumi m'a devancée, m'épargnant ainsi la corvée de conversion des mesures...


Orange Marmalade Cake de Nigel Slater (merci Patoumi pour les conversions et la traduction !)



pour un petit moule à cake

170 g de beurre (salé ou non - j'ai fait moitié moitié) bien mou
3 oeufs
140 g (en fait 120 g suffisent) de sucre blond de canne + 1 c.s.
1 orange non traitée
190 g de farine
1 sachet de levure
2,5 c.s. bombées de marmelade d'oranges (fine cut)

Préchauffer le four à 180 °C.
Dans un grand saladier, fouetter ensemble le beurre et le sucre.
Ajouter progressivement les oeufs en mélangeant bien, puis la marmelade et les zestes de l'orange.
Verser la farine et la levure et bien homogénéiser la pâte avant de verser la moitié du jus de l'orange. Bien mélanger.
Verser dans un moule chemisé de papier sulfurisé et enfourner 35-40 minutes à 180 °C.

Nigel S. préconise un glaçage utilisant le reste du jus de l'orange. J'ai préféré un sirop pour arroser le cake après cuisson, afin qu'il soit bien moelleux et humide : pour ce faire, allonger le reste du jus avec un peu d'eau, ajouter 1 c.s. de sucre et porter à ébullition. Mélanger. Une fois le gâteau cuit, l'arroser avec le sirop et laisser refroidir.




A part ça, j'ai bricolé un calendrier gourmand, comme l'année dernière. Mais comme il n'est pas aussi chouette, je ne vous le montre pas. Vous le découvrirez au fil des mois dans la colonne de droite.

Au fait, bonne année quand même !

25 commentaires:

betterave.urbaine a dit…

Quel beau billet, émouvant, riche, d'émotions, d'anecdotes, de goûts, de tout ça.
Je retiendrai surtout ce sentiment de "qui vais-je ou cour-ge" qui moi aussi m'occupe bien souvent l'esprit, malgré que je n'aie pas connu de "grand vide" dans ma vie professionnelle. Ce changement de quotidien doit être bien étrange.
Et puis, je retiendrai la recette de la sauce al ragu, à vous réchauffer le coeur le plus perdu.
Merci pour ce long moment de vie.

Anonyme a dit…

j'aime cette organistation autour des voeux, qui me ressemble, mais que j'ai -aussi- laissé tomber cette année (va savoir pourquoi...), j'aime l'idée d'aller découvrir ce salon de thé qui me paraît bien charmant, j'aime voir que two lovers laisse des impressions si différentes à ses spectateurs, et je m'empresse de noter cette recette où je sais que la pancetta va sublimer cette sauce chaleureuse.

(les chéchés) a dit…

c'est se retrouver un peu face à soi même en ayant l'impression de n'avoir plus rien... juste un petit bout de vide... à remplir, pas juste de cake (sublime, décidement) mais de livres exquis, de discutions (dés) accordées, de douceurs, de projets, d'envies...
très belle année à toi, mademoiselle mingou, (& installez vous bien...)
bises

Rosa's Yummy Yums a dit…

Un beau billet de jolies photos! Cette Bolognese et ce cake ont l'air fameux!

La nouvelle année c'est qu'un chiffre... Pas de quoi un faire tout un fromage ;-P!

Bises,

Rosa

Anonyme a dit…

J me réjouissais pour toi de ta fin de thèse mais ça n'est pas si rose...bon courage et je te souhaite de lever le boycotte pour que de belles choses arrivent en 2009!

Gracianne a dit…

Si je comprends bien, tu es toute desoeuvree? Alors tu cuisines. Tu cuisines et tu marches, joli programme en fait. J'aimerais n'avoir que ca a faire, des fois.

Elle est belle ta bolognaise, mitonnee comme il faut, longtemps, longtemps. Tu vois pourquoi j'aime Slater, aussi?

Tres belle annee a toi.

Liliy Gnocchi a dit…

Moi j'aime bien quand tu écris un billet fleuve soi-disant décousu! ^^
Je me réjouis de découvrir ton nouveau calendrier gourmand, celui de 2008 m'a accompagné toute l'année comme fond d'écran au boulot, du coup j'ai été un peu perturbée quand j'ai repris le travail en janvier: par quelle image le remplacer?
La bolognaise à la pancetta a l'air fameuse, je l'imagine bien dans ma nouvelle cocotte en fonte, peut-être pour son inauguration...
Meilleurs voeux à toi aussi pour 2009! Je te souhaite de trouver des réponses satisfaisantes à toutes tes questions et de vivre plein de chouettes moments!

Anonyme a dit…

Je devine bien le vide dans lequel on peut se retrouver après avoir été plongée pendant des années dans un travail, un sujet...
Et que l'on se rend compte du temps qui a passé, de la nouvelle étape qui nous attend.
je pense que c'est une période pas évidente, mais qui mène en avant, vers le changement, et ça finit toujours par devenir excitant!

PS : j'aimerais bien moi aussi passer des heures à marcher dans Paris :)

Botacook a dit…

Ah, te revoilà! Il parait que c'est normal, le trou noir après la thèse. Il faut un peu de temps pour s'habituer et retrouver la vie. Tu as déjà commencé apparemment, avec toutes ces gourmandises! Et très bonne année, quoi qu'il en soit :)

Anonyme a dit…

La fin de mon master 2 approchant, et les réponses négatives à mes demandes de stages s'entassant dans ma boîte mail, je m'apprête moi aussi à plonger dans le grand vide...

"2009 sera une année rude" dit un de mes professeurs en nous présentant ses voeux... "Mais vous finirez par vous en sortir car voyons, vous ne pouvez pas TOUT échouer", ajouta-t-il...

Je suivrai donc tes recettes de 2009 avec le plus vif intérêt car j'ai l'intuition qu'elles me seront du plus grand réconfort !

Cécile a dit…

Je suis sûre que le meilleur reste à venir.
Patience...et , d'ici là, courage!

patoumi a dit…

Mais tu sais bien que la vie ce n'est pas que mariage, enfants et travail... Le bonheur n'est pas toujours gai mais il faut savoir aussi garder du temps pour rêvasser, se demander ce qu'on veut vraiment, lire, cuisiner, manger des bons gâteaux et faire des jolies photos... J'adore ce billet où je te reconnais bien, avec tous les détails qui font que j'ai hâte qu'on se revoit!
(et les petits carreaux de la cuisine sont très chouette)

Anonyme a dit…

Allons, tout n'est pas perdu, puisque tu nous fais partager un autre paradis, celui de la cuisine Nigel Slater revue by Mingou ! Ce grand vide de l'après-thèse est nécessaire, et il s'agit sans doute moins de "rentrer dans le rang" que de trouver de nouveaux chemins de traverse. Pour cela il faut s'accorder encore quelques mois de promenade (mentale ou parisienne!). Bises

Mingoumango (La Mangue) a dit…

Betterave urbaine : Changement de quotidien assez perturbant, je dois dire. Je suis un peu désemparée. Heureusement que je suis bien entourée.

Mirabelle : Parfois, je me dis que ma façon de faire organisation frise le pathologique, mais je ne sais pas...
J'ai trouvé la fin de ce film horrible. Pire que s'il avait mis fin à ses jours, je trouve.
Chaleureuse, c'est le mot :-)

Les chéchés : Merci ! (et dire que les cartons ne sont pas encore tous déballés...)

Rosa : Malheureusement, ce n'est pas qu'une question de chiffre. Je ne peux pas expliquer ça ici, ce serait beaucoup trop long et ça n'intéresserait personne...

Mayacook : C'était bien, les tous premiers jours suivant la soutenance. Puis, d'un seul coup, le gouffre. Mais tous les ex-thésards disent que c'est normal...

Gracianne : Désoeuvrée ? Pas vraiment. En fait, j'ai des tonnes de choses à faire (finir de déballer les cartons, tout ranger, retourner à la BN pour bosser certains trucs...). Et puis, le Pôle Emploi pense à moi.
C'est avec la bolognaise que j'ai véritablement inauguré ma cuisine. Jusque là, je faisais à manger mais je ne cuisinais pas vraiment...
J'adore les plats qui mijotent pendant des heures...

Liliy Gnocchi : Mon billet n'est pas si décousu que ça finalement, mais il faut dire que le titre initial était différent.
Je peux t'envoyer le calendrier, si tu veux ;-)
Une cocotte en fonte, j'en rêve (je crois que ça marche avec l'induction, en plus...).

Bache : Merci ! Je vais tâcher d'être plus positive :-)

Botacook : Comme ça, tu es prévenue, toi aussi :-)

Na : J'adore l'humour de ton prof ;-)
Au plaisir de te retrouver ici ! Je vais tâcher d'être à la hauteur.

Cécile : J'espère que tu as raison !

Patoumi : J'ai ma propre théorie sur le bonheur. En tout cas, je crois que tu as raison : le bonheur n'est pas toujours gai.
J'ai dû me battre pour imposer ces petits carreaux dans la cuisine ! Et j'ai bien fait :-)

Natalia : On en reparlera... Tu me diras comment tu as géré ton après-thèse...

Merci à tous d'être passé ici, et d'avoir laissé un petit mot...

Anonyme a dit…

désolée, je te pique cette bonne adresse dans un coin de paris que j'affectionne. il y a un temps pour tout et ce n'est pas parceque le temps est vide qu'il faut le remplir par ce qui nous reste à accomplir. Laisse toi un peu aller à retrouver tes envies!

Stephanie (Philadelphie) a dit…

Bonne annee, petite Mangue !!
Mon conseil pour 2009 (et apres) : ne rentre surtout pas dans le rang... Ce rang n'existe pas, d'ailleurs ; ou seulement pour nous rendre malheureux, crois-moi !
:-)
Bisous !

Mingoumango (La Mangue) a dit…

Errata : il faut lire
"ma façon de faire [-] frise le pathologique"
"les TOUT premiers jours"
"Merci à tous d'être PASSES ici"

Florence A. a dit…

J'ai connu ça, il y a plusieurs années, les affres de l'après thèse, et j'étais enceinte alors de ma fille aînée et tout était à inventer et construire à plusieurs niveaux... Pas simple, je confirme...!
Ce cake de Nigel me tente terriblement, et je lis pile poil en ce moment son Toast, qui me plaît énormément.
Bon courage, contre vents et marées, et que 2009 se révèle peu à peu une année formidable pour toi :)

Tifenn a dit…

Oh! de retour! chouette! Bonne Année à toi aussi et tout et tout...bon, j'ai craqué pour Nigel Slater aussi, après avoir demandé son avis à Gracianne, hop clic...je l'attend, ça fait 5 jours, plus que 5...merci aussi du coup pour la conversion des mesures, je sens que ça va me prendre le chou, après que j'aurais en plus réussi à traduire mot à mot le monsieur...m'enfin, si on aime, on ne compte pas, pas vrai?
Contente de vous relire!

Anonyme a dit…

Au vu des commentaires, je crois qu'on a tous un peu l'impression de connaître cet état de vide. Repousser les études, une année puis l'autre encore, pour ne pas voir arriver l'heure où l'on est vraiment devenu adulte, avec des responsabilités et aucun retour possible (il me reste encore 5 ans, thèse comprise et je me roule de plaisir dans ces heures qui passent). On n'étudie plus après la thèse, il est temps de se lancer. Affreuse rhétorique du courage et de l'ambition, imposante. Enfin, cette bolognaise me semble un bon présage. Une louchette comme un peu de carpe diem.

Liliy Gnocchi a dit…

Ca y est, ma cocotte en fonte a été baptisée par ta succulente bolognaise! (qui a fini en lasagne délicieuse...) Ta recette, je vais la garder précieusement! Oui, la cocotte marche aussi sur l'induction (tu as l'induction toi? Le jour où je devrai acheter une cuisinière, c'est sûr que c'est ce que je choisirai!), mais chez nous, elle a passé la nuit sur notre drôle de poêle ("au moins 2 heures" s'est transformé en 8 chez nous...)
Xin nian kuai le à toi aussi! Je me réjouis de lire les recettes que tu auras réussi à extorquer à ton papa... Je n'ai pas pu participer à la confection des ravioli de ma meimette ni les goûter, faut que je me rattrape!
Pour le calendrier, très volontiers! Si tu me proposes cette faveur... ^^
Des bises,
Liliy

Anonyme a dit…

Des goûts et des couleurs... il était exquis, mais je l'aurais presque souhaité un peu plus amer, pour ma part ;-)

Flo a dit…

J'ai testé ta recette de Ragù alla bolognese ... et pour être honnête je n'ai jamais mangé d'aussi bon plat, avec de belles pâtes "al dente" :) (et de la bonne pancetta faite maison par mon papa) ta recette rentre dans mes classiques, c'est certain !

Mingoumango (La Mangue) a dit…

Flo Makanai : Merci beaucoup ! L'après-thèse est, semble-t-il, difficile pour tous, mais ton exemple me redonne un peu de courage.

Tifenn : Merci !

Camille : Tu y arriveras. Beaucoup mieux que moi.

Liliy Gnocchi : Il faut vraiment que je m'achète (ou plutôt que je me fasse offrir) une cocotte (j'ai l'induction, et c'est nickel, surtout quand on a peur du feu, du gaz, et en plus super facile à nettoyer).

Natalia : C'est ça que ça voulait dire "chieuse de la bouffe" ? ;-)

Flo : Chez moi aussi, c'est un classique désormais !

Claire a dit…

Merci! Grâce à toi j’ai mis les pieds au Cosi: quel délice ce pain!
Et je refais bientôt la bolognaise, j’ai tous les ingrédients :-)