samedi 28 juin 2008

Mort subite et rougail inavouable



Mes amis (vous permettez que je vous appelle mes amis), l'heure est grave.

Vous savez, si vous venez ici régulièrement, que je suis une acharnée des gâteaux maison et qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'il sorte de mon four muffins, cakes au chocolat, gâteaux au matcha, au citron, et autres gâteaux marbrés... Gâteaux dont je congèle le surplus afin de pouvoir disposer en permanence d'une réserve (l'angoisse-de-la-panne-de-gâteau, pour ceux qui connaissent).
Or, mardi dernier, à 19h52 précises, alors que je m'apprêtais à enfourner des rougets emmaillotés de lard, un drame s'est produit sous mes yeux : mon four a rendu l'âme.

C'est une véritable catastrophe.
...
...
...
Comment vais-je survivre sans four et sans gâteaux maison ???

Certes, nous avons encore un mini-four électrique, celui qui passe de 0 à 300 °C en deux minutes et reste bloqué à cette même température tout le temps où il est allumé. Il a sauvé mes rougets l'autre soir, mais en matière de gâteaux, il est meilleur pour carboniser que pour cuire.

Alors voilà, je n'ai d'autre choix que de lancer un appel :

- Si vous avez des recettes de gâteaux qui se cuisent à 300 °C, pour mon four sous-doué, je suis évidemment preneuse.
- Si vous avez des recettes de gâteaux pour MAP (machine à pain), je suis preneuse aussi.
- Si vous avez des recettes de gâteaux qui se cuisent à la sauteuse/poêle, ça m'intéresse également. Enfin, si ça existe.
- Si vous avez un vieux four (pas trop petit, mais pas immense non plus) qui ne vous sert plus et qui encombre votre cave, je serai ravie de vous en débarrasser ;-)
- Enfin, si vous n'avez rien de tout cela, je prends aussi les gâteaux tout faits (sans noix de coco, ni chocolat blanc, ni pistaches, ni bonbons, et de préférence congelables), vous voyez, je ne suis pas difficile. Il suffit de me les envoyer au 13, rue de la poisse culinaire*, Paris 14ème.

En attendant, sans four, sans perspective de cookies, de clafoutis orgasmique ou de gâteaux au matcha, je ne suis plus tout à fait moi-même, je perds la boule, je fais n'importe quoi. Comme, par exemple, du rougail avec des saucisses de Montbéliard. J'espère que Murielle et Gracianne ne crieront pas au scandale (je n'ai pas dû être Réunionnaise dans une autre vie...).

Rougail saucisses inavouable (inspiré de ces deux recettes)
pour 3-4 personnes

2 saucisses de Montbéliard (à défaut de mieux)
2 oignons
2 gousses d'ail
1 pouce de gingembre
2 boîtes de tomates concassées (400 g par boîte)
2 c.c. de sucre
1 c.s. de garam massala
1 petit piment rouge
huile
sel

Hacher les oignons, l'ail et le gingembre.
Dans une sauteuse, faire chauffer un peu d'huile et y faire suer les oignons pendant 5 minutes en remuant de temps en temps.
Ajouter l'ail et le gingembre et laisser cuire 2-3 minutes.
Ajouter les saucisses coupées en demi-lunes et faire sauter pendant 5 minutes supplémentaires.
Ajouter les tomates concassées, le piment émincé (sans les pépins), le garam massala, le sucre, le sel.
Couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant une demi-heure, ou plus.
Servir avec du riz (ici du basmati mélangé à un peu de riz rouge).


Heureusement, demain c'est dimanche : je vais profiter de ma visite hebdomadaire chez papa et maman Mango pour me faire un bon gros gâteau dans leur four ultra-sophistiqué (tellement sophistiqué qu'il faut être bac+12 au moins pour comprendre le mode d'emploi).


******

* "Poisse culinaire", car hier matin, le contenu de mon bento tout juste préparé s'est répandu sur le carrelage de la cuisine, ce qui m'a obligée à tout jeter et à tout recommencer. Je crois bien que j'aurais pleuré si je n'avais pas fait les soldes la veille.

samedi 21 juin 2008

Du blues dans ma marmite (Monochrome et lunchboxes)



Gracianne et Estèbe, je suis désolée : cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une recette en musique.
De plus, pas de groove, mais plutôt du blues dans ma marmite.

Une ritournelle triste et lancinante qui s'accorde bien avec des lunchboxes disant la monotonie du quotidien.

Monochrome
(Dominique A & Yann Tiersen)

Anyway I can try anything it's the same circle leading to nowhere and I'm tired now
Anyway I've lost my face, my dignity, my look, everything is gone and I'm tired now


Don't be scared, I found a good job and I go to work every day on my old bicycle you loved


I am piling up some unread books under my bed and I really think I'll never read again

No concentration, just a white disorder everywhere around me you know, I'm so tired now


Don't worry, I often go to dinners and parties with some old friends who care for me, take me back home and stay


Monochrome floors, monochrome walls

Only absence near me
Nothing but silence around me
Monochrome flat, monochrome life
Only absence near me
Nothing but silence around me

Sometimes I search an event or something to remember but I've really got nothing in mind

Sometimes I open the windows and listen people walking in the downstreets
There is life out there

Don't be scared, I found a good job and I go to work every day on my old bicycle you loved

Anyway I can try anything it's the same circle leading to nowhere and I'm tired now
Anyway I've lost my face, my dignity, my look, everything is gone and I'm tired now


Don't worry, I often go to dinners and parties with some old friends who care for me, take me back home and stay

Monochrome floors, monochrome walls

Only absence near me

Nothing but silence around me

Monochrome flat, monochrome life

Only absence near me

Nothing but silence around me



Riz blanc
Chili con carne
Kiwi
Muffin au chocolat
Clémentine
Thé vert Longjing


Soupe de riz au poulet
Concombre à l'ail et huile de sésame
Crumble poire-choco-spéculoos
Muffin au chocolat
Thé vert Longjing


Soupe d'Ase
Sandwiches jambon beurre
Carrés aux flocons d'avoine et haricots rouges
Orange sanguine
Thé Montagne Bleue


Sandwich aubergine et courgette grillées, mozzarella, basilic
Yaourt + confiture de framboises + framboises (surgelées, qui gardent le yaourt froid)
Cookie moelleux chocolat pécan
Clémentine
Thé vert menthe


Bun au chili con carne
Carottes râpées, graines de tournesol
Pomme
Cake au chocolat
Café


Ebly, lapin à la cocotte de Patoumi (inutile de chercher la recette, elle n'est pas sur le blog ;-))
Petits-beurres de Lorient, en provenance de Rennes
Yaourt + confiture de framboises + framboises (surgelées)
Thé vert Longjing


Pâtes biavetta cuites au bouillon + petits légumes
Purée de pommes Côteaux Nantais
Cookies moelleux chocolat pécan (emballés)
Chocolat Ildefonso, rapporté de Vienne
Café


Muffin schnitzel salade (nostalgie du "Schnitzelsemmel")
Pomme
Biscuits sablés au citron (j'ai oublié la marque)
Côte d'Or noir noisettes
Thé vert menthe


Taboublé fraîcheur
Mini sandwiches au Boursin (?)
Pomme
Côte d'Or noir
Sablés de la Mère Poulard


Riz blanc, mapo doufu
Soda bread + Dairygold
Barre de céréales de Clea
Pomme
Lait de soja de ma maman (bouteille recyclée)


Pasta alla Kriskova
Cake au chocolat de Maja
Ch'ti gaufrette (rapportée du Nord par mon poulet)
Poire chinoise
Yaourt aux myrtilles
Boisson au thé vert + baies de goji


Soba sautées aux carottes et courgettes
Pain au lait (pour le goûter)
Financier au citron
Compote de pomme
Boisson au thé vert + pêche


Quiche lardons-pommes de terre
Carottes râpées
Ch'ti gaufrette
Compote de pomme
Banane
Eau (bouteille recyclée)


Bagel végétarien (tomate, salade, fromage frais, guacamole)
Cake au saumon fumé et ciboulette
Vollkornbrot + beurre
Yaourt à la framboise
Eau (bouteille recyclée)


Salade de lentilles au saumon fumé
Mâche, vinaigrette
Nectarine
Pleyel
Vollkornbrot + beurre
Yaourt à la framboise
Eau (bouteille recyclée)


Chili con carne et riz
Mara des bois
Brioche au chocolat
Yaourt aux framboises
Carrot cake de Kriskou (glaçage au cream cheese)
Thé vert menthe


Tarte carottes emmental (inspirée de celle-là)
Salade, vinaigrette
Framboises, cerises napoléon
Yaourt aux framboises
Petit gâteau au matcha
Thé vert menthe


Club sandwich un peu comme chez Lilo, mais avec des crevettes à la place du crabe
Club sandwich houmous + graines germées (alfafa/luzerne)
Côte d'Or noir noisettes
Carrot cake sans glaçage (car décongelé. En fait, c'est excellent même sans le glaçage)
Fraises de Sologne, cerises napoléon
Eau (bouteille recyclée)

Du groove dans la marmite (Paula Tsui et soupe de riz)



Gracianne et Estèbe nous ont demandé de faire groover nos marmites à l'occasion de la fête de la musique.



Retournons 29 ans (disons 30 ans, pour arrondir) en arrière.
Nous sommes à la fin des années 70. J'existe déjà, mais je suis minuscule.
Dans notre appartement aux papiers peints fleuris, papa et maman Mango écoutent de la Cantopop hong-kongaise.
Un jour, sans prévenir, je me mets à chanter Feng yu tong lu de Paula Tsui (Tsui Siu Fung). Ma maman est stupéfaite, car personne ne me l'a jamais apprise.

C'est l'époque où je ne parle pas encore le français, et où je regarde Des chiffres et des lettres avec la plus grande fascination.
C'est l'époque où j'aime porter les lunettes de soleil de ma maman qui me font des yeux de mouche.
C'est l'époque où mon papa essuie mes larmes quand j'ai un gros chagrin.
C'est l'époque où Didi et Néné (mon papy et ma mamie) nous font de la soupe de riz.


Soupe de riz toute simple



Mettre le riz dans une casserole et le rincer.
Verser 10 à 12 fois son volume d'eau (c'est-à-dire que pour 1 verre de riz, il faut 10-12 verres d'eau) et porter à ébullition.
Laisser cuire à feu doux jusqu'à ce que le riz soit réduit en bouillie, disons 1h-1h30 (rajouter de l'eau en cours de cuisson si la bouillie devient trop épaisse).
Servir avec un peu de sauce soja, ou de Viandox. Sinon, avec des cacahuètes grillées et salées, comme Didi.

A déguster en écoutant la kitchissime chanson Feng yu tong lu (association hautement subjective).

C'est régressif. Et réconfortant.

Pour une recette de soupe de riz plus élaborée, voir par là.

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En cherchant Paula Tsui, j'ai trouvé tout plein de madeleines de Proust sur YouTube. Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer ces génériques de séries télé hong-kongaises qui ont bercé mon enfance, après Paula. Dans le premier, The Duke of Mount Deer, vous pourrez d'ailleurs y reconnaître un merveilleux acteur.

samedi 14 juin 2008

Je mange des légumes



Ces derniers temps, un phénomène étrange semble frapper certaines gourmandes : l'éclosion soudaine et inexpliquée de brioches dodues en lieu et place du ventre. Et de toute évidence, j'ai été frappée moi aussi. Pourtant, je ne comprends pas. Je ne vois pas ce qui aurait pu me faire grossir, car comme vous le savez, j'ai toujours mangé avec la plus grande modération.

La vie est donc profondément injuste (mais ça, je l'ai toujours su).

Mais je ne me laisse pas abattre pour autant. Pour venir à bout de cette insidieuse brioche, j'ai décidé de suivre l'exemple de Lilo : je vais me mettre aux graines germées (mangeons peu, mangeons bien).

Et puis, j'ai décidé de manger plus de légumes.


Le carrot cake parfait de Natalia (recette originale ici)



pour un moule à manqué ou un moule rectangulaire standard (ca. 26 x 20 cm)

300 g de carottes finement râpées
200 g d'amandes en poudre
50 g de noix de pécan hachées
4 oeufs
60 g de farine
175 g de sucre blond ou roux (ici : 160 g de sucre blond)
1 sachet de levure chimique
1/2 c.c. de sel
1 citron (non traité !)
1 c.c. rase de cannelle en poudre
(10 g de beurre pour le moule)

Pour le glaçage :
1 blanc d'oeuf
175 g de sucre glace
jus d'1/2 citron jaune

Préchauffer le four à 180 °C.
Travailler les jaunes et le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent et deviennent mousseux.
Ajouter le zeste du citron, puis la farine, le sel, la levure, les amandes et les noix de pécan, la cannelle, les carottes finement râpées et enfin le jus de citron.
Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement à la préparation précédente.
Beurrer largement le moule (sauf si en silicone) et y verser la préparation.
Enfourner 50 min (voire 1h, tout dépend du four) à 180 °C.

Préparer le glaçage en fouettant le blanc d'oeuf avec le sucre glace et le jus de citron.
Lorsque la consistance est homogène, napper le gâteau avec le glaçage en laissant couler sur les bords.
Egaliser à l'aide d'une spatule, et laisser sécher au moins 12h.
Ce gâteau se garde plusieurs jours. Il vaut mieux attendre 24h avant de le déguster, comme le préconise Natalia. L'idéal est donc de le préparer la veille.

Comment j'ai été conquise :
Un jour où nous déjeunions ensemble à l'Arobase Café (pour changer du Club des Lettres), Natalia eut l'idée saugrenue de m'offrir deux petits carrés de carrot cake maison. N'importe quoi. Comme si j'avais une tête à manger des gâteaux avec des légumes dedans... Mais dès la première bouchée, j'ai compris que j'étais passée à côté de quelque chose. Dire que j'ai snobé tous les carrot cakes qui ont croisé mon chemin...


Le gâteau choco-courgette de la Belle au Blé Dormant (recette originale ici)



pour un tout petit moule à cake de 20 cm de longueur

100 g de courgette (moins d'1 courgette)
20 + 100 g de sucre blond de canne
80 g de poudre d'amandes
2 blancs d'oeufs
1 c.s. de crème (végétale - riz, soja, amande... - ou non)
150 g de chocolat noir à 70%
50 g de farine de riz complet
une pincée de sel

Préchauffer le four à 200 °C (initialement : 210 °C).
Râper la courgette, ajouter 20 g de sucre et mélanger.
Mélanger les amandes avec les blancs d'oeufs, la crème et les 100 g de sucre restants.
Faire fondre le chocolat (au bain marie ou au micro-ondes) et l'ajouter au mélange.
Ajouter la farine de riz et la courgette, ainsi qu'une pincée de sel.
Verser la pâte dans le moule à cake et enfourner environ 35 minutes à 200 °C (initialement : 30 à 40 minutes à 210 °C).

Vu le côté humide et à peine cuit du gâteau, il n'est pas aisé de couper des tranches nettes, mais c'est un détail. En s'appliquant un peu, on s'en sort tout de même.
Côté goût, ce gâteau est légèrement différent d'un gâteau au chocolat classique, mais si on ne sait pas qu'il y a de la courgette dedans, on ne peut pas le deviner. Moi, ça me plaît de faire deviner, après coup ;-)

Une fois de plus, merci à Loukoum°°°, qui n'est pas l'auteur de la recette, mais qui m'en a rappelé l'existence. Et merci à la Belle au Blé Dormant, naturellement.

jeudi 5 juin 2008

Quand Kriskou invite Mingou (pasta & tartelettes)



Quand la Mangue se retrouve toute seule pendant une semaine, ben elle fait son Caliméro auprès de ses copines. Et parmi elles, il en est une qui a tellement pitié qu'elle lui dit : "Viens manger à la maison un soir".
Héhé ! Chouette, chouette, chouette ! Je m'imagine un vrai festin avec moultes verrines, crevettes à la citronnelle et au combava, tatin de tomates cerises au miel de romarin, pastilla à l'agneau et aux aubergines, cheesecake cresson-menthe soyeux et fondant de winneuse, raviolis tomate mozzarella et sauce basilic-piment d'Espelette. Et en dessert, pourquoi pas un cheesecake au matcha, une fraîcheur de pamplemousse à l'Algothé, ou un moelleux au chocolat, caramel et sorbet aux fruits de la passion ? Il faut bien ça quand on reçoit une copine de blog, non ? Au moins, car rappelez-vous, je n'ai pas vraiment un appétit de moineau.
Mais c'est oublier que Madame Kriskou habite au 11 ter boulevard de la flemme culinaire. Alors, au menu, il y aura juste une salade de pâtes.


(pour voir la recette, cliquer sur la photo)

Mais attention, pas n'importe quelle salade de pâtes. LA salade de pâtes. La meilleure de la Terre (celle de Jamie Oliver peut aller se rhabiller vite fait).
Kriskou, non seulement elle sait jouer du luth, faire de sublimes confitures, finir une thèse (oui, parce que commencer une thèse, tout le monde sait faire...), gagner des concours de cuisine, écrire des saynètes trop drôles, décrocher un poste de maître de conf', mais en plus, elle arrive à vous faire tomber amoureuse d'une salade de pâtes.
La conclusion de tout ça : Vive la flemme culinaire à la Natalia !

Quant à moi, j'ai apporté le dessert (déjà testé et approuvé pendant les fêtes de fin d'année. Merci Loukou !).

Tartelettes framboise macaron (de Loukoum°°°, qui a adapté la recette de Tambouille)



pour 3 tartelettes

Pour la pâte sablée (toujours la même, qui vient d'ici. Ces quantités permettent d'obtenir environ 8 fonds de tartelette) :
250 g de farine
125 g de beurre demi-sel, coupé en petits dés
100 g de sucre glace
1 c.c. d'extrait de vanille
1 oeuf

Pour la garniture :
1 blanc d'oeuf
1 pincée de sel
un peu de colorant rose (facultatif)
50 g de sucre glace
25 g de poudre d'amandes + 3 c. à soupe
5-6 c.s. de framboises surgelées

Préparer la pâte sablée :
Dans un grand saladier, mélanger la farine et le sucre glace.
Quand le mélange est bien homogène, ajouter le beurre et sabler du bout des doigts pour bien amalgamer l'ensemble.
Ajouter ensuite l'oeuf et travailler la pâte pendant quelques instants seulement (ne pas prolonger cette étape pour ne pas la rendre élastique).
Fraiser la pâte (la travailler avec la paume de la main jusqu'à ce qu'elle ne colle plus et soit complètement homogène).
La rassembler en boule, puis l'aplatir en une galette, l'envelopper dans du film alimentaire et la mettre au frais 1h.
Sortir la pâte du réfrigérateur, l'étaler sur un plan de travail fariné, sur 2 à 3 mm d'épaisseur.
Découper des disques de pâte un peu plus grands que les moules à tartelette, en garnir les moules, et piquer légèrement les fonds avec une fourchette (les fonds de tartelette qui sont en trop peuvent être congelés crus, dans les moules, pour une utilisation ultérieure).
Saupoudrer chaque fond de tartelette d'1 c.s. de poudre d'amandes, bien répartir.
Préchauffer le four à 200 °C.

Battre le blanc en neige avec une pincée de sel.
Ajouter le colorant (facultatif), puis le sucre glace et le reste de la poudre d'amandes, et incorporer délicatement avec une spatule.

Répartir les framboises sur les fonds de tartelette, puis verser l'appareil et enfourner une vingtaine de minutes à 200 °C.

Saupoudrer éventuellement de sucre glace.

******

Pour ceux qui n'auraient pas compris, le repas fut excellent bien que très simple (en vérité, point de flemme culinaire : nous nous étions mises d'accord pour que ce soit simple). Pour ma part, j'ai déjà fait sa salade de pâtes deux fois (de mémoire. J'ai rajouté quelques feuilles de mâche et oublié le piment d'Espelette), et mon poulet me l'a encore réclamée ces jours-ci.
Bref, si un jour vous avez l'occasion de goûter à la cuisine de Natalia, vous pouvez y aller les yeux fermés : elle sait faire chanter les casseroles comme personne !